- Comparatif : les PC portables de 15 pouces à moins de 650 euros
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres : on aime, on n’aime pas…
- Résultats du comparatif du 01Lab
Dans la grande famille des ordinateurs portables, ce sont toujours les 15 pouces qui séduisent le plus en France, malgré la concurrence des netbooks. En juillet 2010, ils représentaient d’après l’institut GFK près de 40 % des ventes globales d’ordinateurs portables grand public, contre 24 % pour les netbooks et 26 % pour les gros 17 pouces. S’ils plaisent toujours autant, c’est parce qu’ils offrent un bon compromis entre puissance de traitement, niveau d’équipement, confort d’affichage et prix. Bien que les prix démarrent à 399 euros dans cette catégorie, nous avons choisi, pour ce comparatif, les modèles les plus représentatifs des grandes marques, vendus entre 499 et 650 euros. HP, Medion, Toshiba, Packard Bell, Sony, Asus, MSI, Acer, tous les principaux fabricants sont représentés ; seul Dell manque à l’appel, son Inspiron 15R ne nous étant pas parvenu à temps.
Avec ce type de machine, vous êtes sûr de ne pas vous user les yeux et les doigts sur un écran et un clavier étriqués. Les neuf modèles réunis sont tous équipés d’un écran LCD de 15,6 pouces de diagonale (39,6 cm), d’une définition de 1 366 points par 768, autrement plus confortable que les 10 pouces des netbooks. Les claviers sont, eux aussi, globalement agréables à utiliser, avec un net avantage pour ceux de type chiclet à touches larges et bien séparées, particulièrement confortables chez Sony et MSI. L’EasyNote TM81 de Packard Bell est, pour sa part, celui qui propose le meilleur pavé tactile (touchpad).
Un confort qui compense en partie le défaut intrinsèque de ce type de portable, à savoir une mobilité limitée. En effet, leur poids non négligeable (2,5 kg en moyenne) et leur autonomie assez réduite (de 1 h 30 min à 3 heures de fonctionnement sur batterie à plein régime, contre 6 à 7 heures pour les meilleurs netbooks et ultraportables) ont de quoi vous faire hésiter à les emporter au moment d’emprunter les transports.
Des machines performantes
Les performances, elles, sont globalement satisfaisantes. Les neuf machines réunies ici, toutes livrées avec Windows 7 Familial Premium préinstallé, sont calibrées pour les tâches bureautiques et multimédias courantes. Dès l’entrée de gamme, vous avez droit à un processeur à double cœur Intel ou AMD (de trois à cinq fois plus performant que les Atom des netbooks), complété par 3 ou 4 Go de mémoire vive et un disque dur de 250, 320 ou 500 Go. De quoi faire tourner en même temps Windows 7, un antivirus et trois ou quatre autres logiciels sans faiblir.
Le meilleur choix de processeur est celui du Core i3 330M d’Intel, proposé par MSI sur son CX620 (599 euros) et Sony sur son Vaio VPC-EB1E1E (650 euros). D’autres constructeurs préfèrent un processeur un peu moins rapide et compensent par un gros disque dur (500 Go) ou un meilleur processeur graphique 3D. Sur ce dernier point, il ne faut tout de même pas s’attendre à des miracles.
Le multimédia, oui, les jeux, non
Côté jeux vidéo, les performances de nos neuf machines sont globalement basses. Seul l’Akoya P6625 de Medion, équipé d’un circuit Radeon HD 5165 avec 1 Go de mémoire vidéo, sait faire tourner correctement les jeux récents en 1 366 points par 768, à condition tout de même de limiter le niveau de détails en 3D. Avec les autres modèles, il faudra vous contenter des jeux anciens ou très peu gourmands en puissance de calcul.
En revanche, toutes ces machines sont capables de lire correctement les fichiers vidéo en haute définition et les DVD, mais pas les films en Blu-ray, faute de lecteur idoine. L’autre grand facteur de différenciation entre nos modèles c’est la richesse du jeu de connecteurs, très variable selon les constructeurs. C’est HP qui se révèle le plus généreux en équipant son Pavilion dv6 – notre vainqueur – de quatre prises USB 2, d’un port eSATA, du Bluetooth 2.1 et de sorties vidéo HDMI et VGA. L’Akoya P66252 – second du classement – fait, quant à lui, l’impasse sur le Bluetooth mais ajoute une sortie audionumérique S/PDIF. A l’inverse, les portables à 500 euros de Toshiba et d’Acer n’offrent que deux prises USB 2.0 et une sortie VGA.
Une bonne surprise pour finir : l’offre logicielle est en progrès, dès l’entrée de gamme. En partie grâce à Microsoft, dont les logiciels Word et Excel sont préinstallés sur quatre des neuf modèles présentés ici. Attention, il s’agit, chez Acer, Asus, Medion et Toshiba de la suite Office 2010 Starter, une version allégée dépourvue de ses fonctions avancées (pas de macros pour Excel, par exemple) et agrémentée d’une petite publicité pour Microsoft. Mais tout de même, on applaudit !
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