- Comparatif : les meilleurs écrans Full HD de 23 et 24 pouces
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : LG et Dell
- Les autres : Iyama, HP, Hanns.G, AOC, Hyundai, Philips
- Résultats du comparatif du 01Lab
Il y a quelques années, les moniteurs à tube cathodique de 20 pouces de diagonale pesaient plus de 20 kg. Ces écrans étaient lourds, encombrants et difficiles à déplacer sans demander de l’aide.
Aujourd’hui, grâce à la technologie LCD, un 24 pouces pèse en moyenne 4 kg. Les cristaux liquides ont permis de réduire considérablement le poids et surtout l’encombrement des écrans. Ces cristaux ne produisent toutefois pas de lumière à eux seuls, il faut donc les placer devant un système de diffusion de lumière blanche, indispensable pour rendre les images visibles à l’écran.
A l’origine, le rétroéclairage était assuré par plusieurs petits tubes fluorescents, des néons disposés sur toute la surface de l’écran. A présent, une nouvelle technique de rétroéclairage par LED s’étend sur le marché des moniteurs et des téléviseurs. La lumière est cette fois diffusée par plusieurs minuscules diodes électroluminescentes situées sur toute la surface de la dalle (Full LED), ou uniquement sur ses côtés (LED Edge).
L’écran s’affine alors un peu plus, s’allège encore, et consomme presque deux fois moins d’énergie : 25 W en moyenne pour nos modèles LED contre 40 à 50 W pour les écrans LCD classiques. Il a fallu presque deux ans à la technologie LED pour prendre une réelle importance sur le marché, sans pour autant disqualifier totalement les néons. Car la qualité d’image dépend encore principalement de la dalle LCD, et moins de son rétroéclairage.
Les avantages des LED
Les LED sont censées améliorer le taux de contraste et assurer une meilleure homogénéité grâce à des noirs plus profonds et plus réguliers. Ce n’est pas forcément le cas. On reste en fait proche d’un contraste de 1000:1 pour un bon écran LED, des résultats comparables à ceux des meilleurs moniteurs LCD à néons. Le temps de réponse, la qualité de rendu d’image et les angles de vision dépendent encore moins du rétroéclairage. Les performances ne changent guère, et seul le gagnant du comparatif se démarque nettement du lot.
L’écran LG profite justement de sa dalle LCD à technologie IPS (In Plane Switching). Son rendu des couleurs et ses angles de vision sont loin devant les autres qui exploitent une dalle LCD plus commune à technologie TN (Twisted Nematic). Un écran à rétroéclairage LED est surtout plus simple à assembler. Les fabricants attendaient juste que le prix des LED diminue assez pour réduire drastiquement les coûts de fabrication. C’est chose faite : les écrans de ce comparatif affichent des tarifs très modestes qui démarrent à 179 euros.
Et à ce prix-là, pas d’illusion, les fabricants s’en tiennent à l’équipement minimum afin de conserver leurs marges. En commençant par le pied du moniteur : il s’agit en général d’un simple socle en plastique, dépourvu de réglage en hauteur. Seul l’écran du Dell offre cette possibilité, mais il est également le plus cher de notre sélection. Autres sacrifices : la connectique, parfois très pauvre et la disparition des haut-parleurs intégrés à l’écran.
Côté résolution d’affichage, tous nos écrans sont compatibles Full HD, soit une définition de 1 920 points par 1 080. L’image est donc au format 16/9, ce qui rend agréable le visionnage de films Blu-ray ou MKV. Pour la bureautique et la navigation Internet, on aurait préféré un format 16/10 qui délivre une image moins large et plus adaptée aux textes qui défilent verticalement. Avant de craquer pour un tel écran, les joueurs devront aussi vérifier que leur carte graphique peut afficher autant de pixels. Ce serait dommage d’acheter un écran aussi beau et fin (entre 13 et 28 mm) et de jouer en basse définition…
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