- Comparatif : huit caméscopes de poche à partir de 99 euros
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas
- Et les autres…
- Les résultats du 01Lab
Le caméscope traditionnel est mort, vive le caméscope de poche ! Si les caméras numériques existent toujours pour répondre à une demande d’amateurs exigeants, les volumes de vente se font désormais sur les pockets. Ces appareils au prix et à l’encombrement réduit ont commencé par séduire les ados pour finalement être adoptés par les familles à la recherche d’un appareil financièrement accessible et facile d’utilisation.
Cette simplicité est en effet au cœur des attentes des utilisateurs : après des années passées à enregistrer notre vie sur des cassettes DV – qu’il fallait numériser – ces nouveaux appareils représentent une forme de Graal de la vidéo personnelle. Les fichiers sont de petite taille par rapport à une cassette numérisée. Ajoutez à cela la généralisation de l’Internet haut débit, la maturité des plates-formes de partage de vidéos, les fonctions de mise en ligne intégrées aux appareils, et on obtient des caméras à mettre vraiment entre toutes les mains.
A chacun sa spécificité
Tous les modèles sont conçus autour d’une même base : une optique très simple, un petit capteur Cmos de quelques mégapixels, un écran LCD, le tout tassé dans un format proche de celui d’un smartphone. Avec un cahier des charges aussi serré, la différenciation se fait sur les détails : mémoire intégrée contre carte externe, câble USB externe ou griffe flash, design élégant ou antichoc, écran tactile ou boutons, optique orientable ou fixe, etc. Les fondamentaux restent les mêmes d’un fabricant à l’autre, mais chacun cultive sa spécificité !
Pas de soucis côté haute définition (HD), tous les acteurs du marché se sont convertis. Avec plus ou moins de zèle puisque Cisco est resté bloqué au mode 720p tandis que toute la concurrence propose du Full HD (1 920 points par 1 080). Toutes vous avez dit ? Non, car Samsung triche un peu : son HMX-E10 dispose du mode 1080p, mais le fait qu’il enregistre sur des cartes micro SD (très lentes) lui interdit, dans les faits, d’enregistrer dans une telle qualité, même avec des cartes haut de gamme de classe 10 ! Il a, en revanche, pour lui, la seule optique orientable du comparatif. Ce qui permet de se filmer pour, par exemple, enregistrer un podcast ou un message pour sa famille.
Huit modèles étaient en course. Avec une fourchette de prix de 99 à 229 euros. De nos tests, il ressort que la qualité vidéo est convenable, les technologies de stabilisation perfectibles et la qualité sonore variable selon les modèles. Mais on note surtout que pour le prix du petit Sony Bloggie Touch – le plus performant, le plus design et le plus cher – on peut se payer un bon appareil photo compact. Un appareil qui sera tout aussi performant en vidéo, mais qui disposera d’un meilleur bloc optique. Lequel offrira une meilleure stabilisation, un grand-angle couplé à un vrai zoom, tout cela pour des performances photo supérieures à nos petits caméscopes.
Quant à l’aspect antichoc, certains fabricants de compacts comme Olympus ou Panasonic disposent aujourd’hui de modèles d’entrée de gamme, entre 180 et 200 euros. Enfin, à la concurrence des compacts s’ajoute celle des smartphones, aux capacités vidéo très proches, mais enrichis de nombreuses applications créatives. Et de la possibilité d’envoyer directement ses vidéos sur le Web.
Globalement, ces caméras n’ont finalement de sens que dans le cas d’un besoin étudié et surtout dans la tranche tarifaire la plus basse. Au-delà de 180 euros de budget, nous vous conseillons de lorgner du côté des compacts. Et si vous songez réellement à faire de la vidéo, un vrai caméscope reste la bonne solution.
Publié précédemment dans Micro Hebdo le 6 avril 2011.
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