- Comparatif : dix clés USB 2.0 de 32 Go
- Les vainqueurs : Corsair et Sandisk
- Les autres : Emtec, Kingston, Transcend, Verbatim, Patriot, Sony, PNY
- Résultats du comparatif du 01Lab
Quelle clé USB acheter ? Regardez les rayons d’une grande surface informatique et vous vous poserez sans doute la question tant le choix est vaste. Le critère le plus évident est bien entendu la capacité. Grâce aux baisses de prix, les modèles de 32 Go sont devenus abordables, mais les écarts de prix entre les références sont importants (entre 40 et 110 euros). Pourquoi de tels écarts ?
Plusieurs facteurs interviennent. Tout d’abord la taille. Les modèles miniatures sont à la mode chez tous les fabricants, mais ils sont plutôt chers. Ensuite vient la vitesse. Si une clé utilise de la mémoire flash rapide, son prix est plus élevé. Enfin, certains constructeurs incluent des logiciels sur leur clé (chiffrement, sauvegarde), ce qui peut augmenter leur prix. Dans ce comparatif, nous avons limité notre choix aux modèles à moins de 100 euros, ce qui est déjà très vaste.
Rétractables ou pas ?
Au niveau de la coque, les clés ici se divisent en deux clans : d’un côté, les « rétractables », de l’autre, celles munies d’un capuchon. Celui-ci a comme avantage de parfaitement protéger le connecteur USB, mais vous risquez à la longue de le perdre. Avec un connecteur USB qui se rétracte, vous n’avez plus besoin de capuchon, mais l’extrémité du connecteur n’est pas totalement protégée. Dans notre sélection, seules les clés de Corsair et de Kingston bénéficient d’un boîtier renforcé contre les chocs et les chutes. La plupart des modèles disposent d’une diode lumineuse pour indiquer l’activité de la clé (lecture ou écriture en cours), ce qui évite de la retirer trop tôt. Hélas, le voyant est souvent mal positionné, voire trop petit, ce qui limite sa visibilité. L’idéal est de placer la diode à l’extrémité de la clé, mais cela est rare (seul Sony propose une solution vraiment efficace).
Toutes les clés ont une capacité théorique de 32 Go, mais Windows n’en trouve que 29,8 environ, à cause d’un problème de calcul des kilo-octets et des mégaoctets (utilisation de multiples de 1024 au lieu de 1000). Elles sont toutes formatées avec le système de fichiers FAT 32 afin d’être utilisées avec Windows et Mac OS. Vous ne pourrez donc pas stocker des fichiers de plus de 4 Go, à moins de formater la clé en NTFS (opération simple à faire avec Windows). Les tests de transferts de fichiers révèlent de gros écarts de rapidité entre les différents modèles. La plus rapide – la Flash Voyager GTR de Corsair – frise les 33 Mo/s en lecture et les 26 Mo/s en écriture. Sans surprise, les deux clés les moins chères sont les moins véloces, mais on a une bonne surprise avec la DataTraveler R500 de Kingston qui délivre d’excellentes performances pour seulement 64 euros.
La rapidité en question !
Les meilleurs résultats sont obtenus avec les gros fichiers (vidéos, images Iso…) mais, dans la plupart des cas, les débits diminuent avec la taille, surtout en écriture. Ainsi, à l’exception du modèle de Corsair, les vitesses sont inférieures à 10 Mo/s pour l’écriture de photos Jpeg. Nous constatons, à l’issue de ce comparatif, que les fabricants misent plus sur la rapidité de leurs clés haut de gamme que sur l’offre logicielle. Ainsi, quatre d’entre elles seulement sont dotées d’un ou de plusieurs programmes. Celui fourni par Sony se limite à une simple fonction de compression en temps réel des fichiers. Quant à Transcend, son programme JetFlash Elite doit être téléchargé sur le site Internet du fabricant.
On est loin du concept de bureau virtuel avec une clé USB doté d’un large choix de logiciels portables utilisables sur n’importe quel PC. Seul Emtec propose ce type de logiciels, mais avec une suite, hélas, totalement obsolète. On apprécie néanmoins l’application tout-en-un fournie par Transcend et l’excellent programme de sauvegarde de SanDisk.
Dossier paru le 7 avril 2001 dans le numéro 677 de
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