Aujourd’hui, la plupart des offres de téléphonie mobile résultent d’accords commerciaux passés entre SFR, Bouygues et Itineris et les fabricants de terminaux.Au moment d’opter pour tel ou tel forfait, le consommateur est tributaire de ces pratiques et n’a souvent le choix qu’entre un nombre limité d’appareils, présélectionnés pour lui par l’opérateur.Avec son offre ComparaPack, Comparatel sort des sentiers battus en rendant au client sa liberté de choix. En trois clics, celui-ci définit son ” pack mobile idéal “.Il doit au minimum définir la marque de l’appareil parmi les treize principaux constructeurs du marché et donner une estimation de son temps de communication (entre 1 heure et 10 heures ou plus). Le consommateur peut également choisir d’emblée un modèle précis (parmi environ 80 références) et/ou son opérateur favori. Une fois ces critères renseignés, le moteur de Comparatel ressort l’ensemble des combinaisons d’abonnements possibles, agrémenté d’une photo du terminal, des informations techniques correspondantes, et du prix.La totalité des appareils n’étant pas “sim-lockés”?” c’est-à-dire verrouillés par les opérateurs eux-mêmes ?”, ils sont donc utilisables sur des réseaux concurrents. Au final, le consommateur achète avec un abonnement le terminal adapté à ses besoins. Comparatel est rémunéré entre 50 francs et 500 francs selon l’abonnement et le modèle du téléphone inclus dans le pack.La société, créée en juillet 1999 par deux étudiants de l’Institut national des télécommunications d’Evry, est présente en Belgique et en Allemagne par l’intermédiaire de Billiger-Telefoniren.Elle a construit son modèle économique sur trois sources de revenus : la publicité en ligne, une boutique, et les commissions provenant des abonnements souscrits auprès des opérateurs à partir du site par les internautes.
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