Cette annonce intervient un mois à peine après celle du rapprochement qui devait marquer le retour de Compaq en intégration de systèmes. En 1999, FITEC (la holding financière qui détient Apogée Communications et sa petite s?”ur Asthéa Ingéniérie, Ndlr), a réalisé un chiffre d’affaires de 140 millions de francs et emploie aujourd’hui plus de deux cents salariés. Les domaines de compétences des deux SSII incluent l’ingénierie des réseaux ouverts et des centres d’appels, ainsi que l’administration de systèmes.Officiellement, un porte-parole de la SSII met en avant des ” aspects techniques “ pour expliquer l’échec des négociations. Sans plus. Et ce, alors que la procédure dite de diligence, c’est-à-dire la phase habituelle d’audit approfondi des comptes de la société rachetée par son acquéreur, n’avait pas révélé d’éléments susceptibles de ” conduire Compaq à renoncer à l’acquisition “. ” Compaq et FITEC ne sont toutefois pas parvenues à conclure un accord portant sur les modalités de l’opération envisagée “, précise le communiqué de presse.Faute d’accord, le rachat est appelé à se transformer en partenariat. Mais là non plus, aucun détail n’a été fourni. Tout juste a-t-on appris que le département services professionnels de Compaq France, qui devait acueillir les deux SSII, s’engage à ce que 30 % des prestations qu’il sous-traite (pas grand-chose aujourd’hui) le soient à Apogée. Pour quelle durée et selon quelles conditions ? Les deux fournisseurs se sont borné, comme il est d’usage, à se féliciter des synergies respectives. D’autant qu’un conflit dintérêt pourrait intervenir si un concurrent de Compaq réussissait à mettre la main sur FITEC.
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