Le processeur Alpha n’est pas encore mort… Mais un peu à l’agonie, tout de même. D’après le planning de Compaq, il n’a plus que trois ans pour céder la place à Itanium. 2004 sera, en effet, l’année de transition vers la quatrième génération de processeurs à 64 bits d’Intel. “Cela ne veut pas dire qu’en 2004 sortira la dernière machine Alpha”, précise Laurent Blanchard, directeur solutions d’informatique d’entreprise chez Compaq. Mais qui seront les clients ? Les heureux possesseurs d’Alphaserver se posent, sans doute, des questions sur la pérennité de leur matériel. “Les systèmes continueront d’être supportés au moins cinq ans après la vente de la dernière machine”, garantit Laurent Blanchard. Et, d’ici là, les processeurs Alpha continueront de fleurir. Mi-octobre déjà, une version à 1 GHz de la puce EV68 est venue équiper les nouveaux Alphaserver ES45 et SC45.
D’ores et déjà, un programme pour accompagner les clients
Suivra, en 2002, la sortie d’un modèle céramique plus rapide (entre 1,2 et 1,3 GHz). Puis, à la fin de la même année, celle de l’EV7. Enfin, début 2004 au plus tard, les technologies 0,13 micron et Silicon On Insulator profiteront à l’EV79, qui marquera la fin des processeurs Alpha. Après, il faudra passer sur Itanium. Contrairement à HP, Compaq ne propose, pour le moment, aucune plate-forme qui peut accepter les deux types de processeurs. “Nous sommes en train d’étudier la possibilité de construire une machine capable d’évoluer vers Itanium”, confie cependant Christine Vernon, chef de produits serveurs Alpha.En attendant, Compaq propose un programme d’accompagnement à ses clients. Il inclut un support au portage des applications. Mais, a priori, celles développées sous Tru64 Unix n’auront quà être recompilées. Le point délicat portera plus sur la migration des programmes sous VMS. Dans certains cas, le recours à un translateur sera inévitable.
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