Le projet de rachat de Compaq par Hewlett-Packard bat de l’aile. Et Compaq ne voudrait pas être pris au dépourvu en cas d’échec.Dans un courrier électronique révélé par le Wall Street Journal, le directeur général de Compaq, Michael Capellas, introduit l’idée d’un tel scénario. Si Capellas exprime toujours son soutien au rachat par Hewlett-Packard, moyennant 25,02 milliards de dollars, il ajoute que l’entreprise se doit de considérer la situation avec ” pragmatisme “. Et d’indiquer que soit Compaq fera partie du nouvel ensemble, soit Compaq continuera sa route, seul.
Le projet de fusion passera-t-il l’année ?
Obsédé depuis trois mois par la préparation de la fusion avec HP, Compaq pourrait souffrir de ce temps perdu pour son développement propre.Le quotidien financier cite par ailleurs Thomas Perkins, l’un des administrateurs de Compaq, d’après lequel l’éventuel abandon du projet de fusion serait ?” s’il se confirme ?” annoncé en décembre. Un sondage préliminaire pourrait ainsi être engagé par les dirigeants de HP afin d’estimer leurs chances d’obtenir le feu vert des actionnaires de HP.A supposer que tous les actionnaires participent au vote sur la fusion, la direction de Hewlett-Packard devrait obtenir le soutien de plus de 61 % des autres investisseurs pour réunir une majorité absolue. Dans le cas contraire, l’opération initiée par Michael Capellas et Carly Fiorina serait définitivement vouée à l’échec.Ainsi, la fusion est de plus en plus contestée depuis quelques semaines. Vendredi dernier, la Fondation Packard, principal actionnaire de Hewlett-Packard, a déclaré avoir pris la décision de voter contre le projet, auquel d’autres membres des familles fondatrices avaient déjà exprimé leur opposition. Au total, les familles Hewlett et Packard détiennent plus de 18 % du capital.
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