Le Communicator nouveau est arrivé ! Ce téléphone-organiseur bibande de Nokia reprend en grande partie les fonctions et l’esthétique de son prédécesseur, le Communicator 9110, mais avec de séduisantes améliorations. Citons notamment la compatibilité avec les réseaux GSM 1800. On peut ainsi exploiter le Communicator 9210 sur le réseau de Bouygues Telecom et à l’étranger. L’affichage est excellent, grâce à un écran de taille respectable d’une définition de 640 x 200 points en 4 096 couleurs. Mais ce dernier manque de lisibilité en pleine lumière et n’est pas tactile, ce qui oblige à jongler avec les touches de fonctions.
Une excellente autonomie
Le point fort du Communicator 9210, basé sur le système d’exploitation Epoc, de Symbian, réside dans son haut degré d’intégration. C’est d’abord un téléphone mobile, certes un peu lourd (244 g) et un peu encombrant (158 x 56 x 27 mm). Mais c’est aussi un véritable organiseur. On peut, en utilisant le mode mains-libres, saisir des notes avec son clavier alphanumérique, ou consulter un tableau Excel tout en tenant une conversion téléphonique. Word 2.0 et Pocket Excel 2.0 pour Epoc, de Microsoft, lecteur de musique et de vidéos aux formats RealAudio et RealVideo, logiciels spécifiques d’agenda, de carnet d’adresses, liste de tâches, navigateur Internet, émulateur Minitel, Dictaphone : tous ces programmes sont prêts à l’emploi dès la mise en service de l’appareil. L’envoi par télécopie ou par e-mail de fichiers Word ou Excel est d’une grande simplicité. L’affichage des pages Internet est d’excellente qualité mais pas très rapide, compte tenu de la lenteur du réseau GSM (9,6 kbit/s). En outre, les animations en 3D ne sont pas reconnues. Et les paramétrages des points d’accès WAP et Internet se révèlent complexes pour les utilisateurs ne connaissant pas la signification d’abréviations telles que POP, DNS, IP, ID… Le Communicator 9210 offre une autonomie de près de 6 heures en communication et de plus de 3 jours en veille, ce qui est plutôt satisfaisant si l’on considère la taille de l’écran. Pourtant, à l’usage, ce téléphone-organiseur manque un peu de nerf : il exploite un petit processeur ARM 9, d’ARM, qui se montre bien lent ! Lent pour ouvrir un fichier, l’afficher ou l’enregistrer, ou pour passer d’une fonction à l’autre. Il faut sans cesse ouvrir des menus, des fenêtres, confirmer, les refermer… De plus, le Communicator 9210 n’est pas fait pour dialoguer avec d’autres machines. L’échange de données par infrarouge avec un organiseur sous PalmOS ou Pocket PC est impossible. La synchronisation avec les logiciels PC est pénible dans la mesure où l’appareil ne se branche que sur le port série de l’ordinateur. On aurait préféré une interface USB plus rapide. Même la récupération des données d’un Communicator 9110 n’est pas exempte de risque de perte d’informations…
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