Elles sont bien loin, les années SAP… En 2001, en pleine folie autour de la gestion de la relation fournisseurs (SRM : Supplier Relationship Management),
Commerce One avait réussi à dépasser les 100 millions de dollars de chiffre d’affaires sur le deuxième trimestre. Et il avait reçu
plus de 200 millions de dollars de l’éditeur de progiciels de gestion intégrés allemand.Cette année, ce ne sont que des fifrelins ?” 8,6 millions de dollars ?” qui entrent dans la cagnotte de l’éditeur, pour la même période. Et l’investisseur ?” Baystar Capital Management ?”
n’apporte que 10 millions de dollars. Pour récolter quelques sous de plus, Commerce One a donc décidé de céder XPress ?” sa gamme de produits et de services de synchronisation des informations de produits de biens de consommation via
l’annuaire
UCCNet ?” à la SSII américaine Computer Horizons. En retour, ce dernier revendra les produits restants de l’éditeur. L’autre spécialiste du genre, Ariba, est loin du dépôt
de bilan.
Des concurrents bien portants
Son chiffre d’affaires reste stable ?” en partie grâce à une légère hausse des revenus tirés de son activité de service ?”, et sa perte nette se limite à 3,5 millions de dollars (contre près de
200 millions l’année précédente). Dans le même temps, la concurrence des éditeurs de PGI s’active. Ainsi l’ancien allié SAP est-il considéré, dans une étude de Frost & Sullivan, comme l’un des vendeurs de SRM les plus reconnus en
Europe.
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