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Comment va le commerce électronique B to B ?

“Fournir les indicateurs pour analyser en temps réel les usages et pratiques du commerce électronique B to B.” C’est la mission que se donne l’Observatoire du…

“Fournir les indicateurs pour analyser en temps réel les usages et pratiques du commerce électronique B to B.” C’est la mission que se donne l’Observatoire du commerce et des échanges électroniques (OC2E), dont la dernière vague d’enquêtes(*), au cours du deuxième trimestre 2002, a permis d’étudier les réponses de 333 entreprises, françaises pour la plupart. Donnant la part belle à l’industrie des TIC (la moitié de l’échantillon) et aux moyennes et grandes entreprises (25 %), l’enquête se concentre sur les sociétés bénéficiant d’une forte maturité technologique.Pourtant, un premier constat permet de noter combien les moyens de communication traditionnels (courrier, téléphone et fax) demeurent prépondérants pour vendre, acheter, ou effectuer des déclarations administratives. Le web parvient cependant à s’imposer comme le principal outil de veille (79 % de l’échantillon) et le deuxième moyen de communication pour acheter (68 %). De même, le courrier électronique est devenu un outil de vente pour 64 % des entreprises interrogées.

Quel type d’achat ?

Si quelque 71 % des entreprises déclarent qu’elles achètent en ligne ?” par le web, la messagerie et d’autres accès automatisés à des systèmes d’information ?”, 38 % n’achètent qu’un seul type de biens, et dans ce cas, principalement des biens finaux (28 %). Au bout du compte, seules 10 % des entreprises achètent en ligne à la fois des biens finaux, des biens intermédiaires et des biens d’équipement.Au total, 59 % des entreprises de l’échantillon ont acheté des biens finaux et 28 % des biens intermédiaires. Et l’OC2E estime que, sur l’ensemble des achats, 17 % des biens finaux sont achetés en ligne, contre 9 % en ce qui concerne les biens intermédiaires et 7 % pour les biens d’équipement.Satisfaites à 89 % par leurs achats électroniques, les entreprises tendent de plus en plus souvent à les payer en ligne : dans 41 % des cas pour les biens finaux et 37 % des cas pour les biens intermédiaires. Pour autant, elles identifient encore des freins à l’utilisation du commerce électronique, tels que sa faible utilisation par les partenaires commerciaux (56 %) ou les problèmes de sécurité (53 %).(*) ” L’Observatoire du commerce et des échanges électroniques ?” 2e trimestre 2002 “, Edifrance, septembre 2002, enquête coordonnée par M. Sahraoui. Disponible en ligne sur abonnement (4 180 euros HT par an), avec possibilité d’interrogation par critère démographique ou d’usage.

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BM