La plupart des réseaux domestiques sont constitués d’un ou plusieurs ordinateurs connectés, souvent sans fil, à une box. Pourtant, le Wi-Fi a ses faiblesses. Sa portée limitée (une trentaine de mètres… en plein air), mais aussi et surtout les obstacles ? murs en vieilles pierres, dalles de béton armé, meubles métalliques, sols carrelés, etc. ? affaiblissent le signal. Pas question pour autant de rester scotché à la box et de renoncer à se connecter dans toutes les pièces. Les solutions existent : réseau Ethernet filaire, courant porteur en ligne, répéteur Wi-Fi. Et soyez sans crainte : si elle peut faire encore peur, la mise en place d’un équipement réseau est maintenant assez simple, constructeurs de matériel comme éditeurs (Microsoft en tête) ayant fait de louables efforts pour s’adapter au grand public.
Réseau filaire : le plus fiable
Bien sûr, ça a un côté un peu anachronique. Mais depuis des décennies, le réseau filaire a montré son efficacité… et son imperméabilité aux parasites. Les box des FAI disposent toutes d’un ou plusieurs ports Ethernet 10/100 Mbit/s, les ordinateurs aussi. Tirez directement des câbles Ethernet entre la première et les seconds. Pour relier plusieurs ordinateurs, achetez un switch Ethernet 5 ou 8 sorties, sorte de multiprise réseau. Les câbles ne sont pas très esthétiques ; installez-les dans des plinthes murales en PVC – si vous faites aussi passer les câbles électriques, mettez ces derniers dans des compartiments séparés. Évidemment, une installation pensée dès la conception du logement, avec des prises RJ45 dans chaque pièce, est un vrai luxe. Attention, plus les portions de câble seront longues, plus il faut opter pour une certification élevée : catégorie 5 jusqu’à 20 m, et catégorie 6 au-delà.
Kit CPL : pas de câble à tirer
Le principal avantage du courant porteur en ligne (CPL), c’est qu’il s’appuie sur le réseau électrique existant : nul besoin de tirer des câbles, il suffit de connecter la box à une prise de courant via un adaptateur, et de faire de même avec le ou les ordinateurs (ainsi que le décodeur TV par ADSL). Pas besoin de connaissances pointues : les kits actuels sont ultra-simples à installer. La nouvelle génération atteint des débits de 500 Mbit/s, mais la plupart des produits se séparent en deux catégories : 85 Mbit/s (petit budget, petites performances) et 200 Mbit/s, plus conseillé pour les usages avancés tels que la vidéo HD. Attention : tout cela est très théorique, le CPL étant assez sensible aux parasites ? attention aux installations électriques anciennes. Des dizaines de références se partagent le marché, à prix assez comparables – surveillez aussi d’éventuelles promotions chez votre FAI.
Repeteur Wi-Fi : Sans fil à la patte… mais débit limité
Les obstacles affaiblissent le signal, mais ne le stoppent pas complètement : un “ répéteur ”, judicieusement placé et secondé d’une antenne Wi-Fi omnidirectionnelle, permettra donc d’augmenter la portée de votre box pour une connexion sans contrainte de vos postes fixes et nomades ? smartphone, tablette, netbook, etc. Certaines bornes semblent spécifiquement destinées à cet usage, mais c’est une approche marketing plutôt que technique : n’importe quel point d’accès Wi-Fi fera l’affaire, du moment qu’il est configurable en mode réseau WDS (Wireless Distribution Service). Pour vous aider à trouver le meilleur emplacement, certains modèles sont équipés d’un voyant de débit en temps réel. À savoir : des trois solutions, le Wi-Fi offre le débit le plus faible (54 Mbit/s en théorie, 30 Mbit/s au mieux en pratique), mais suffisant pour un accès ADSL (une vingtaine de Mbit/s dans le meilleur des cas).
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