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Comment une offre d’emploi peut faire perdre son job

Attention, il faut compter deux offres d’emploi informatique pour un poste réel. Avant de lâcher la proie pour l’ombre, mieux vaut s’entourer de garanties.

Deux offres d’emploi pour un recrutement ! Voilà un repère précieux en cet automne où les sociétés de services informatiques recommencent à communiquer sur leurs embauches. Si elles annoncent cent offres d’emploi,
traduisez : cinquante postes à la clé. Cette analyse provient de la longue expérience du service études de l’Agence de l’emploi des cadres (Apec). Aussi, gare aux offres bidon !Certes, c’est bien connu, les plans d’embauche annoncés à cor et à cri servent à alimenter les bases de données de ces entreprises en quête de CV. Histoire d’avoir les compétences sous la main en cas de décrochage
de contrats.Mais attention ! Cela peut aller plus loin ! Ainsi un chef de projet s’est-il récemment retrouvé aux Assedic pour avoir répondu à une proposition de poste émanant d’une SSII.Le projet l’intéressait, la rémunération aussi. De plus, se faire chasser est assez flatteur ! Sensible au chant des sirènes, notre informaticien, certain d’obtenir le poste après sa période de préavis, fait donc part
à son employeur de sa démission.Erreur fatale : lorsqu’il se présente dans la société de services, celle-ci lui apprend, à ses dépens, que, finalement, le projet pour lequel il était pressenti n’a pas été signé ! Donc, plus de poste…Cette histoire, glanée auprès d’un cabinet de recrutement, n’est, hélas, pas si rare. Elle incite à rappeler aux informaticiens qu’il leur faut agir avec la plus grande prudence, s’entourer de garanties et ne
pas lâcher la proie pour l’ombre.Pour autant, les opportunités reviennent sur le marché ?” l’Apec prévoit le recrutement de 35 000 informaticiens pour l’année en cours. Une tendance qui devrait favoriser la mobilité.A condition, toutefois, qu’elle soit bien préparée. C’est à savoir : les sociétés de services et les éditeurs sont les premiers pourvoyeurs d’offres d’emploi ?” sept sur dix, d’après
l’Apec. Et ces dernières se concentrent en Ile-de-France (63 %).* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 10 octobre

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Anne-Françoise Marès*