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Comment sont réalisées les photos panoramiques XXL ?

Des appareils photo de 26 gigapixels, soit 26 milliards de pixels, cela n’existe pas encore. Et pourtant, des photos de 26 gigapixels, il y en a….

Des appareils photo de 26 gigapixels, soit 26 milliards de pixels, cela n’existe pas encore. Et pourtant, des photos de 26 gigapixels, il y en a. Par exemple cette vue de la ville de Dresde disponible sur www.dresden-26-gigapixels.com. Ou encore ce panoramique de notre capitale à voir sur www.paris-26-gigapixels.com. Ces clichés haute définition sont en fait formés de centaines d’images (1 655 pour Dresde et 2 346 pour Paris), assemblées par un logiciel de création de panoramas (stitching, en anglais). Pour réaliser ce type de prouesse, la première difficulté réside dans la prise de vue. Il faut quadriller méthodiquement la scène à immortaliser en tenant compte des conditions météo et de luminosité pour que le résultat final soit homogène. L’autre difficulté, c’est l’assemblage des images qui exige une importante puissance de calcul et beaucoup de mémoire. Il a fallu 96 heures à un ordinateur comptant 16 processeurs et 48 Go de mémoire vive pour traiter les 102 Go de données à la base de l’image de Dresde.

Une image capable de couvrir 600 m2

La solution de l’équipe parisienne semble nettement plus performante puisque leur machine dotée de 16 cœurs, de seulement (!) quelque 24 Go de mémoire et de 1 To (1 000 Go) de disques SSD en Raid n’a mis que 3 h 14 min pour faire son assemblage. Si elle était imprimée, cette image pourrait couvrir une surface de 600 m2 tout en conservant une qualité remarquable. Il existe aussi des solutions semi-automatisées pour faciliter la réalisation de panoramiques géants, comme le Gigapan, une sorte de pied robotisé qui quadrille tout seul le paysage. Il a permis de réaliser ce qui est sans doute le record actuel, une image de la ville de Dubai de 44,88 gigapixels (www.gigapan.org/gigapans/48492)

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Sébastien Casters