Avant de commencer à télécharger plusieurs mégaoctets de logiciels gratuits, mieux vaut établir quelques priorités et se procurer auparavant les équipements logiciels sans lesquels surfs et téléchargements se transformeraient vite en galère. Sans doute avez-vous entendu parler des plug-in, ces compléments aux navigateurs.Certains sont indispensables, comme Flash pour l’affichage des animations, d’autres simplement utiles. Il existe aussi des utilitaires qui simplifient les téléchargements ?” ce qui démontre au passage que l’opération n’est pas si simple ! Avec quelques conseils en prime, voici le B.A. BA du téléchargement.
Mettre à jour le navigateur
Première chose à faire avant de se soucier des plug-in et des logiciels utilitaires qui vont permettre de surfer avec un maximum de confort : installer sur son micro une version récente du navigateur. Faute de quoi, la toute dernière édition du plug-in multimédia que vous avez repérée risque fort de mal fonctionner ou pas du tout.Même si Internet Explorer est déjà présent sur votre micro (il est installé lors de la mise en place de Windows), il peut s’agir d’une version ancienne. Actuellement, Microsoft fournit la version 6 avec Windows Millennium et Windows XP.Afin de savoir quelle est la vôtre, démarrez le navigateur, puis cliquez sur le menu représenté par un ?. Choisissez l’option A propos d’Internet Explorer. A droite du mot version, vous pouvez lire son numéro. S’il est inférieur à 6 et si votre système d’exploitation est au moins Windows 98, vous pouvez songer à une mise à jour.Microsoft a prévu à cet effet un accès direct par Windows à une adresse Web spécifique. Dans le menu Démarrer, cliquez surParamètres, puis sur Windows Update… La connexion à Internet se lance automatiquement et vous vous retrouvez sur une page d’accueil. Cliquez à gauche sur Famille Microsoft Windows pour accéder à la page de mise à jour du système d’exploitation et de ses annexes. Cliquez sur Internet Explorer.Deux possibilités s’offrent alors à vous : le téléchargement ou la commande d’un CD-Rom. La première option se déclenche par un clic dans la fenêtre Téléchargement sur le lien Internet Explorer… et vous comprenez immédiatement l’intérêt de la seconde proposition : avec Windows 98 Seconde Edition, l’installation complète exige le transfert de plus de 12 Mo, ce qui nécessitera une bonne heure avec une connexion classique par modem, et même beaucoup plus si vous avez la malchance de tomber à un moment d’encombrement !D’ailleurs, sous la rubrique Produits, un lien est nommé IE 6.0 trop long à télécharger ? Commander le CD d’installation.Le prix est de 6,24 euros (41 francs). A vos calculettes pour déterminer la solution la moins chère compte tenu du tarif de vos communications Internet. Les heureux bénéficiaires d’une connexion rapide et permanente (câble ou ADSL) opteront sans hésiter pour le téléchargement.Si vous choisissez le téléchargement, vous constaterez qu’il commence par l’envoi d’un petit programme (ie6setup.exe), enregistré par défaut dans le dossier Mes documents. En double-cliquant sur ce programme, vous lancez le téléchargement réel.
Les plug-in : un équipement de base
Vous l’aurez sans doute remarqué à vos dépens, il est devenu presque impossible de surfer tranquillement sur Internet sans rencontrer un message du type Le programme machin n’est pas installé ou Impossible de trouver le plug-in bidule !L’explication du phénomène est assez simple : même si les logiciels de navigation offrent une multitude de fonctions, ils se montrent incapables de diffuser certaines vidéos ou de présenter des documents au format PDF. Afin qu’ils puissent afficher correctement toutes les pages, il faut leur adjoindre des logiciels complémentaires, qui s’intégreront au navigateur. Leur fonctionnement est donc totalement automatique. Leur installation, heureusement, aussi.Le plus connu est Flash Player. Ce plug-in indispensable est spécialisé dans l’affichage des animations rencontrées sur de nombreux sites Web. En général, leur page d’accueil propose deux entrées : l’une montrant les animations Flash, l’autre se contentant de l’affichage des pages statiques. Presque tous arborent également un bouton Installer Flash Player, qui déclenche le téléchargement de cette star du plug-in. Une fois installé, vous ne remarquerez même pas sa présence tant il s’incorpore à votre navigateur.En général, les plug-in multimédias fonctionnent aussi de manière autonome, comme n’importe quel logiciel, et peuvent donc diffuser des documents multimédias de différentes origines. Windows Media Player, par exemple, inclus dans Windows, sert à écouter de la musique venant d’un CD ou d’un fichier MP3 lorsqu’il est lancé seul, mais il peut aussi aider Internet Explorer à lire les fichiers sonores inclus dans un site Web.C’est également le cas d’Acrobat Reader, un logiciel gratuit d’Adobe, qui peut lire les textes mis en page au format PDF, fréquents sur le Web. Il s’agit en général de documents à télécharger, comme des catalogues commerciaux, des rapports ou des formulaires administratifs.La liste des plug-in serait longue. Mais ne croyez pas que le téléchargement de l’un d’eux est un acte définitif, car ils évoluent rapidement (ce qui devient parfois agaçant). Certes, ce mouvement perpétuel traduit une progression de la qualité des produits, mais, pour bénéficier de ces améliorations répétées, vous devrez régulièrement procéder à une installation des dernières versions.Les logiciels fournis avec Windows ne sont pas épargnés par ce tourbillon : les possesseurs de Windows 98 n’ont pas la dernière version de Windows Media Player (la 7.1 actuellement), livrée seulement avec Millenium et XP… mais qui ne durera que le temps d’une saison !
Les gestionnaires de téléchargements
Gratuits ou payants, les gestionnaires de téléchargement sont quelques dizaines et facilitent les téléchargements. De quelle manière ? Tout d’abord en accélérant la man?”uvre. Pour des fichiers volumineux et avec une connexion classique à 56 kbit/s, le gain de temps peut atteindre 20 %.Pour parvenir à ce résultat, ces logiciels combinent deux techniques. Ils passent en revue tous les serveurs disposant du fichier souhaité et déterminent quel est le plus rapide. Ensuite, ils découpent en plusieurs segments le document à rapatrier et lancent simultanément le téléchargement de chacun des morceaux, s’appropriant ainsi la plus large bande passante possible.Second intérêt, ils protègent contre les interruptions intempestives. En effet, lorsque le transfert doit durer plusieurs dizaines de minutes, le risque est grand de voir l’opération se figer ou le débit du téléchargement se réduire à quelques kilo-octets par seconde (il ne reste alors qu’à interrompre le téléchargement… et à tout recommencer).Ces utilitaires, eux, contrairement aux navigateurs, enregistrent les données au fur et à mesure et note l’endroit où le transfert a cessé. Quand vous recommencerez le téléchargement, l’opération reprendra là où elle avait cessé. Enfin, les plus sophistiqués d’entre eux peuvent programmer vos téléchargements. Si vous disposez d’une connexion classique à 56 kbit/s, l’intérêt est économique : vous effectuez vos téléchargements pendant la nuit, profitant ainsi d’un tarif moins élevé que dans la journée et d’un débit plus important qu’aux heures d’embouteillage de la soirée.En général, leur utilisation est simple. Le lancement est déclenché automatiquement au moment où vous commencez le téléchargement de la manière habituelle, depuis votre navigateur. Leur fenêtre affiche en général un historique des téléchargements, réussis ou interrompus. Certains ajoutent quelques fonctions utiles, comme un moteur de recherche ou le lancement automatique de votre antivirus à l’issue du téléchargement. Les vedettes du genre ont pour nom FlashGet, Download Express, Get Right.
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