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Comment numériser mes anciennes photos ?

Les tirages papier et les diapos qui dorment au fond des placards méritent une nouvelle vie ! Étape essentielle de cette résurrection : la numérisation.

Le temps n’est pas si lointain où les appareils photo étaient équipés de films, où les clichés se rangeaient non pas dans des dossiers virtuels, mais dans des albums, des pochettes en carton ou des boîtes à chaussures. Ces millions de prises de vues du siècle dernier, il serait dommage de les oublier ! Mais pour leur redonner vie, les partager avec vos proches, il faut d’abord les numériser. L’opération n’est pas coûteuse, si ce n’est en temps. Elle n’est pas très compliquée non plus, à condition de posséder le matériel adéquat : un scanner à plat, un modèle spécialisé dans les diapos, voire dans certains cas particuliers, par exemple lorsque les documents sont difficilement numérisables, un appareil numérique. Vous n’avez donc plus aucune excuse pour laisser à l’abandon vos anciennes photos.

Petit budget : un scanner à plat

C’est la solution la plus évidente : un scanner à plat (ou, si vous voulez en profiter pour changer d’imprimante, un appareil multifonction). On trouve de bons modèles spécialisés dans la photo à partir de 200 euros, par exemple le V500 d’Epson (photo) et sa résolution optique de 6 400 x 9 600 ppp. Lequel, comme la plupart des scanners destinés à la photo, est accompagné d’un dos lumineux pour la numérisation d’originaux transparents, en l’occurrence jusqu’à 12 poses de film 35 mm simultanément ou 4 diapositives montées ? cela fonctionne aussi avec les négatifs moyen format 6 x 12 cm. Attention, pour ces derniers, chaque opération prendra entre 30 et 90 secondes. Un algorithme d’élimination automatique des rayures et des poussières vous fera gagner beaucoup de temps. Les scanners sont livrés avec un logiciel de retouche d’image plus ou moins basique ? c’est en général proportionnel au prix du matériel.Prix de revient : 230 euros

Spécial diapos : un scanner de diapos + logiciel de retouche + disque dur externe

À l’époque, vous aviez opté pour des films inversibles ? les diapositives ?, notamment pour leur qualité de contraste ! Pour numériser les milliers de clichés accumulés, optez pour un scanner spécialisé comme l’OpticFilm 7600i SE de Plustek (photo), qui offre une haute résolution (7 200 ppp), une densité maximale (D-max, qui mesure la capacité à embrasser des plus basses aux plus hautes lumières) très correcte (3,5), et la fonction iSRD d’élimination des poussières et éraflures. Avec un logiciel de retouche d’images offrant des fonctions professionnelles. Adobe Photoshop CS5 est une référence mais son prix est rédhibitoire (1 000 euros !) ; optez plutôt pour Paint Shop Photo Pro X3 de Corel (80 euros), aux qualités comparables à condition de prendre le temps de l’apprentissage. Et pour stocker vos diapos ainsi numérisées, prévoyez un disque externe, comme le LaCie Grand (150 euros pour 1 To).Prix de revient : 530 euros

Scan impossible : un reflex + objectif équivalent 50 mm + trépied + logiciel de retouche

Pour les tirages papier non détachables de leur support, donc incompatibles avec un scanner à plat, utilisez un appareil photo monté sur un trépied. Préférez la lumière naturelle – le flash risquerait de brûler les zones claires – et, pour limiter les déformations, un objectif fixe de focale moyenne, ou la position médiane du zoom. Bien sûr, un reflex tel un Canon EOS-550D équipé d’un objectif pour la macro, ou juste d’un zoom 18-55 mm (photo) donnera un meilleur résultat qu’un compact bas de gamme. Si possible, réglez la sensibilité sur 100 Iso pour minimiser le bruit ; en cas de pose longue, une télécommande infrarouge éliminera tout risque de flou de bouger ? ou à défaut le mode retardateur. Les photos jaunies, décolorées ou griffées feront l’objet d’un traitement dans un logiciel de retouche, par exemple Photoshop Elements 8.0 d’Adobe qui dispose de nombreux filtres adéquats.Prix de revient : 930 euros

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Bruno Mathé