Le télétravail est-il devenu banal en France ? Pas encore, mais il est en bonne voie. Une étude Malakoff Médéric Humanis / Ifop le montrait début 2019 : 29% des salariés du privé interrogés déclaraient pratiquer le travail à distance, de façon régulière (un jour par semaine par exemple) ou occasionnelle (lors d’un déplacement, d’un imprévu familial…), contre 25% un an plus tôt. Leurs motivations : la flexibilité, la réduction des temps de trajet…
La proportion a sans doute encore augmenté depuis, notamment sous l’effet de certains événements d’actualité. Les grèves de l’hiver 2019-2020, par exemple, n’ont pas seulement gonflé le nombre des cyclistes dans les rues de Paris : elles ont aussi garni les rangs des télétravailleurs. Selon une enquête Microsoft / Opinion Way de mars 2020, 36% des actifs français habitant des villes d’au moins 100 000 habitants et travaillant en bureau ont télétravaillé durant cette période – et pour près de la moitié d’entre eux, il s’agissait d’une première ! Plus récemment, l’épidémie de Covid-19 a eu un effet similaire, à échelle mondiale cette fois.
Mais la pratique ne serait pas si répandue sans une autre révolution : celle des outils technologiques. Là encore, l’étude Microsoft / Opinion Way le montre. Parmi les actifs qui ont télétravaillé pour la première fois lors des grèves, 80% disposaient d’une plateforme de travail collaborative. Et la moitié d’entre eux jugent que les outils technologiques sont le principal facteur de succès du travail à distance – juste devant la confiance de leur manager.
L’explication est simple : avec ce type d’application, comme Teams de Microsoft, lancé en 2017 et aujourd’hui leader du marché, l’éloignement n’est plus un obstacle au travail en équipe. D’abord, sur le plan de la communication : Teams est avant tout une messagerie instantanée adaptée aux usages professionnels, permettant de discuter au sein de groupes de toutes tailles – de l’entreprise entière au one-to-one en passant par les équipes restreintes (de service, de projet…) -, en message texte, appel vocal ou vidéo. Les échanges y gagnent en rapidité, fluidité et lisibilité, sans le côté fastidieux et les inévitables pertes d’information des bonnes vieilles chaînes de mails.
A chaque fil de discussion, il est aussi possible d’associer des onglets, pour le partage de documents, de tableaux de bord, de sites web, de plannings de tâches, d’applications populaires comme Trello, Polly ou Klaxoon… Même en cas de télétravail improvisé, tout reste à portée de main, d’autant plus qu’on peut se connecter à Teams depuis n’importe quel appareil : PC, MAC, mobile, tablette ou encore les différents systèmes d’exploitation, Ios et Android.
L’application, qui remplace Skype Entreprise et s’intègre à la suite Microsoft Office 365 (avec Word, PowerPoint, Outlook, OneDrive, OneNote, SharePoint, etc), permet aussi de se réunir à distance presque comme si l’on se trouvait dans la même pièce, aide à travailler à plusieurs sur un même document stocké dans le cloud (fini de jongler entre les versions et les envois de pièces jointes) …
En bref : elle tend à effacer la frontière entre le télétravail et le travail classique « sur site », en termes d’efficacité, de productivité, de collaboration… Le tout avec le haut niveau de sécurité et de confidentialité propre à Office 365, et une conception assez souple pour s’adapter à toute taille d’entreprise, de la TPE au groupe international. Avec Teams, le télétravail n’a pas fini de se développer – y compris sans être contraint par l’actualité.
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