Deux éditeurs, Navteq et TéléAtlas, fournissent les cartes numériques qui équipent les GPS. Si les cartes sont réalisées en premier lieu à partir de plans, elles sont ensuite enrichies et mises à jour régulièrement.Pour cela, les éditeurs ont constitué, il y a plusieurs années, des flottes de véhicules. Equipés de caméras et d’appareils électroniques de mesure, ces derniers sillonnent nos routes et enregistrent toutes sortes de données (images 3D, nombre de voies, hauteur des ponts, des immeubles, etc.). Lesquelles sont ensuite vérifiées et intégrées aux mises à jour des cartes. Navteq, par exemple, dispose ainsi d’une flotte de vingt-cinq véhicules avalant environ 800 000 kilomètres par an.Par ailleurs, tout un travail de fourmi consiste à collecter et à recouper les éléments que détiennent les collectivités, les mairies, les sociétés d’autoroutes, la presse locale, les géographes locaux… afin d’actualiser et même d’anticiper les modifications du réseau routier. En 2008, la donne a changé pour TéléAtlas quand TomTom, l’un des leaders mondiaux de la navigation assistée par GPS, l’a racheté. L’éditeur, qui continue à envoyer des véhicules parcourir les routes, s’appuie sur une nouvelle source d’informations : les GPS eux-mêmes. Lors de la mise à jour de leur appareil via leur PC, plus de 18 millions de propriétaires de GPS ont en effet accepté de transmettre ? de manière anonyme ? les renseignements stockés lors de leurs trajets.Grâce aux milliards de données récoltées, on détermine ainsi après analyse qu’une rue à sens unique est devenue à double sens par exemple
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