Le GPRS n’est pas évident à apprivoiser ! Témoin Taxi Vision, une régie publicitaire, qui, depuis décembre 2001, teste la diffusion de contenus sous GPRS à destination des usagers des taxis. Ceux-ci se voient proposer des informations pratiques selon la localisation du véhicule, et peuvent effectuer des transactions. Pour ce faire, Taxi Vision s’appuie sur Idware, une société spécialisée dans la radio. “Le problème est la qualité de service, notamment l’interruption des communications, relève David Cohen, directeur d’Idware, pour qui les débits sont limités mais acceptables.” Afin d’obtenir une couverture optimale, Taxi Vision envisage de retenir les trois opérateurs mobiles (Bouygues Telecom, Orange et SFR), grâce à plusieurs modems (Siemens et Wavecom) fonctionnant en parallèle ! Le poste client est un ordinateur spécifique avec écran tactile de 10 pouces, auquel on peut connecter son propre PDA ou PC portable.
Des atouts malgré tout
“Les réseaux commencent à être enfin opérationnels, et la connexion quasi permanente offre des perspectives intéressantes”, estime David Cohen. Reste la question des tarifs : “Il y a matière à négociation, assure Jo Irving, directeur du développement de Taxi Vision, pour qui l’objectif n’est pas tant le prix du mégaoctet que de disposer de packages applicatifs. Or, les opérateurs ne commercialisent pas le GPRS indépendamment de la voix, et ils ciblent les applications de type nomade au détriment de véritables services de données.” Une décision devrait être prise ce mois-ci, avec, à la clé, un millier de taxis à équiper.
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