Des centaines de milliers de nouveaux PC sont contaminés chaque jour par le virus Klez, surtout aux Etats-Unis et en Europe. Pour les entreprises, les dégâts se traduisent par l’engorgement des messageries et la perte de données.
L’Europe entière est touchée : 1,2 million de victimes identifiées
Le virus s’installe dans tous les pays d’Europe, principalement grâce à la messagerie électronique. L’Angleterre est la plus touchée, car le message est rédigé en anglais. En un mois, Trend Micro y détecte plus de 650 000 machines infectées. Le Portugal, de plus en plus informatisé mais mal sensibilisé à la sécurité informatique, arrive en deuxième position. Préservée par la barrière de la langue, la France est cinquième, derrière l’Italie.
L’Amérique du Nord sévèrement atteinte : 960 000 victimes identifiées
Les Etats-Unis sont les plus touchés de la planète, avec 850 000 machines contaminées par le virus Klez. Lequel profite des réseaux informatiques des grandes multinationales américaines pour se répandre discrètement. Notons que Klez est trompeur : quand il s’expédie par e-mail, il pioche un nom d’expéditeur au hasard dans la liste de contacts d’Outlook.
En Afrique, un taux de contamination élevé : 130 000 victimes identifiées
Même si le parc informatique africain est modeste par rapport au monde occidental, l’Afrique est le troisième continent le plus touché en proportion. Près de 7 ordinateurs sur 100 analysés sont infectés par Klez. Le pourcentage atteint 9 % en Amérique du Nord, et 8,7 % en Asie.
Première alerte en Asie : 600 000 victimes identifiées
Les premières machines infectées par le virus Klez sont détectées en octobre 2001. Son programmeur est inconnu, mais un message et des noms disséminés dans le code informatique révèlent qu’il sévit depuis l’Asie. La souche la plus virulente, Klez.H, est repérée pour la première fois sur un ordinateur le 17 avril.
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