Ça y est, vous avez craqué pour votre système de home cinema ! Afin d’en profiter pleinement, voici quelques règles simples à suivre au moment de l’installation.Un ensemble home cinema est plus compliqué à installer qu’une chaîne hi-fi. Et pour cause : il combine nettement plus d’éléments (téléviseur, lecteurs, enceintes, amplificateurs, etc.), qu’il faut à la fois câbler et placer en respectant un certain nombre de règles. Entre les multiples prises à brancher, les câbles à faire passer et les haut-parleurs à disposer, l’opération peut vite se transformer en casse-tête.
En outre, à moins d’avoir une pièce entièrement consacrée au home cinema, il faut s’adapter aux contraintes d’un salon familial.
Dissipation de la chaleur
Les appareils électroniques dégagent naturellement de la chaleur quand ils fonctionnent. Cette énergie thermique reste très limitée sur un lecteur de DVD, mais elle n’est pas négligeable sur un amplificateur (parfois plusieurs centaines de watts !). Même si cela paraît plus joli, il ne faut donc pas encastrer l’amplificateur entre deux éléments d’un système audio-vidéo.Au contraire, il faut impérativement veiller à ménager de l’espace libre au-dessus et derrière, de façon à laisser l’air circuler afin d’évacuer la chaleur. Même remarque pour les blocs d’alimentation séparés que l’on trouve sur les systèmes d’entrée de gamme.
Branchements soignés
Le branchement des appareils audio analogiques ne pose aucun problème ; comme sur une chaîne hi-fi traditionnelle, il suffit de relier les différentes “sources” (lecteur de CD, magnétophone, etc.) à l’amplificateur avec des cordons RCA, en respectant simplement les codes de couleur (généralement rouge et blanc) pour ne pas intervertir la gauche et la droite.En revanche, pour profiter vraiment du son multicanal en Dolby Digital ou en DTS des DVD-Vidéo, il est indispensable d’assurer une liaison numérique entre le lecteur de DVD et l’amplificateur.Selon le type de prises disponibles, vous pouvez utiliser indifféremment un câble coaxial (avec des prises RCA) ou optique (prises Toslink). Si vous vous contentez d’une liaison analogique (par la sortie stéréo du lecteur), vous n’aurez droit, au mieux, qu’à un son en Dolby Surround, nettement moins spectaculaire.Si votre amplificateur possède des prises vidéo, profitez-en pour y relier le téléviseur, le lecteur de DVD, le magnétoscope et l’éventuel décodeur satellite ; vous serez ainsi certain que le son correspondra à l’image quand vous sélectionnerez une source vidéo.La plupart des amplificateurs de cette catégorie proposent au minimum des liaisons composites (des prises RCA jaunes), mais il est préférable d’utiliser, quand c’est possible, des prises S-Video, avec lesquelles on obtient une image de bien meilleure qualité.Dans le même registre, utilisez une liaison directe par péritel entre le téléviseur et le lecteur de DVD, en privilégiant, dans les menus de personnalisation, l’option RVB (rouge, vert, bleu). C’est en effet celle qui procure la meilleure qualité d’image. Trop de gens regardent leur DVD-Vidéo avec une liaison composite qui donne une image médiocre.
Pointes antivibrations
Pour ne pas faire trembler vos meubles et votre plancher, mais aussi épargner vos voisins, il vaut mieux éviter de disposer le caisson de graves à même le sol. Le plus souvent, les constructeurs équipent leurs modèles de petits pieds en caoutchouc de quelques centimètres de hauteur, ce qui limite les vibrations parasites.La meilleure solution consiste toutefois à monter des pieds coniques en métal, avec la pointe posée sur le sol. Cette technique permet non seulement d’assurer une excellente isolation phonique, mais aussi d’améliorer le rendu des graves, qui deviennent beaucoup plus nets. Vous trouverez facilement ces cônes au rayon accessoires d’un magasin de hi-fi. Et si vous avez peur d’abîmer votre beau parquet en chêne massif avec les pointes, intercalez de petites pièces de monnaie !
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
