« Du Wi-Fi rapide pour tout le monde », c’est la nouvelle promesse de Google qui tente de conquérir la population indienne dont les besoins en Internet mobile ne sont pas encore satisfaits. Après Facebook, le géant américain vient de dévoiler à New Delhi de nouveaux outils destinés à améliorer la connectivité sur ce territoire. Il y a l’application Youtube Go et une mise à jour de Chrome qui vont épargner la data de ses utilisateurs mais aussi et surtout Google Station.
L’idée est de proposer des points d’accès Wi-Fi dans des lieux publics en garantissant une qualité minimale de débit. L’opération est une extension du partenariat passé par Google avec les chemins de fer indiens. Dans ce cadre, plus d’une cinquantaine de stations ont été couvertes depuis le mois de janvier et 3,5 millions de personnes utiliseraient déjà ce service chaque mois. Cinquante autres devraient l’être avant la fin de l’année. Google veut maintenant étendre son dispositif à des centres commerciaux, des universités, des cafés, puis à d’autres pays émergents.
Ce sont les opérateurs locaux qui distribuent le service
Le modèle est le suivant : Google travaille main dans la main avec des acteurs locaux. Il utilise des câbles en fibre optique déjà existant pour connecter ses hot-spots et laisse les opérateurs du pays distribuer le service. Ne reste plus ensuite qu’à trouver des espaces publics désireux d’héberger des points d’accès. Mais c’est bien Google qui supervise les opérations et qui détermine les configurations des hot-spots, ainsi que l’architecture réseau.
De façon classique, les utilisateurs doivent entrer une adresse mail et un mot de passe. Libres aux opérateurs ensuite de facturer la connexion ou d’introduire de la publicité pour monétiser le service. Ou pas.
Google ne cache pas qu’il pourrait étendre ce modèle à terme au monde entier. Pas sûr que les opérateurs soient aussi accueillants dans les pays occidentaux, les besoins étant bien moindres et la rivalité commerciale exacerbée.
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