Une clé USB, pour Universal Serial Bus, est capable de tenir dans le creux de la main et d’ingurgiter plusieurs gigaoctets (Go) de fichiers. Son secret se cache sous sa coque de protection qui peut être en plastique, en métal, mais aussi en gomme, en bois… La clé se compose de trois éléments : le connecteur USB lui-même, indispensable pour brancher la clé à l’ordinateur ; une mémoire flash qui stocke les fichiers ; et un contrôleur électronique qui régit les échanges de données entre la clé et l’extérieur, c’est-à-dire la lecture et l’écriture des données dans la mémoire flash. S’y ajoute souvent une diode d’activité. Laquelle s’allume quand la clé est branchée, et clignote lorsque des échanges sont en cours. La simplicité apparente cache des différences technologiques qui influent sur la rapidité constatée des clés des fabricants. En cause, la nature de la mémoire flash, la manière dont les fabricants ? chacun mitonne sa recette ? l’organisent, et la vélocité du contrôleur. La mémoire flash se décline, en effet, en deux variétés. La mémoire SLC (Single Level Cell), à cellule unique, stocke un bit (un 0 ou un 1) par cellule (voir Micro Hebdo numéro 616, page 30). La mémoire MLC (Multi Level Cell), à cellule multiple, réussit à stocker jusqu’à 4 bits sur la même surface. On devine l’intérêt de la mémoire MLC tandis que la capacité des clés USB ne cesse d’enfler, d’autant plus qu’elle est moins chère à produire que la SLC. Mais elle souffre d’un défaut : elle est aussi plus lente, avec une vitesse d’écriture de 10 Mo/s contre 20 Mo/s pour la mémoire SLC. Aux fabricants de trouver le meilleur compromis entre capacité, rapidité et coût. “ Actuellement, une clé USB SLC de 2 Go équivaut par son prix à une clé USB MLC de 8 Go ”, confie Thierry Viacroze, directeur technique de PNY Technologies.
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