Véritables passeports pour l’Internet mobile, les clés 3G permettent aux utilisateurs d’ordinateurs portables de se connecter aux réseaux UMTS de téléphonie mobile, dits de 3e génération (d’où l’appellation 3G). Sur un tel réseau, le débit entrant maximal est de 384 kbit/s. Quant à la 3G+ (ou 3,5 G), c’est une évolution de l’UMTS. Elle utilise les mêmes antennes-relais pour former les réseaux HSDPA. Le débit passe alors à 7,2 Mbit/s, et devrait prochainement atteindre 14,4 Mbit/s.En pratique, pour accéder de son ordinateur portable à la Toile ailleurs que chez soi, il suffit d’insérer sa carte Sim dans la clé, de brancher la clé sur une prise USB de l’ordinateur, et de suivre les instructions qui s’affichent à l’écran.
Aussi petite que L’USB
A peine plus volumineuse qu’une clé USB ordinaire, la clé 3G ne laisse apparaître à l’extérieur que le connecteur USB, le lecteur de cartes Sim et, parfois, un lecteur de cartes mémoire MicroSD. A l’intérieur se trouve une puce électronique 3G. Elle se compose d’un émetteur-récepteur radio, d’une mémoire tampon et d’un convertisseur de données. S’y ajoutent une antenne et deux mémoires, l’une renfermant le firmware (le logiciel interne de la clé), l’autre les protocoles de communication avec le réseau d’une part, et l’ordinateur hôte d’autre part. Les composants d’une clé 3G+ sont sensiblement les mêmes. Toutefois, depuis peu, les opérateurs – Orange en tête – proposent des clés 3G+ Wi-Fi autonomes. Elles sont pourvues d’une batterie, il est donc inutile de les brancher sur une prise USB de l’ordinateur. Elles se connectent au réseau et font office de routeurs : plusieurs appareils Wi-Fi peuvent accéder en même temps à Internet par leur intermédiaire. Une sorte de box ADSL mobile, offrant un débit à peine moins élevé
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