Les services en ligne tels que TinyURL, MiniURL ou PetitLien.fr transforment une longue adresse Internet en une suite de quelques caractères facile à prendre en note ou à mémoriser. Ces systèmes utilisent une fonction mathématique appelée fonction de hachage qui code l’adresse originale en une adresse beaucoup plus courte, de forme : http://nomduservice.com/5 ou 6 caractères. On appelle aussi ce “ raccourci d’adresse ” un alias. Cette nouvelle adresse emmène l’internaute sur le site du service qui redirige alors vers la page originale (le plus souvent, il ne s’en aperçoit pas).On dénombre plus d’une centaine de services de raccourcissement d’adresses sur le Web, popularisés sur les forums de discussion, sur Facebook ou encore Twitter, où les messages sont limités à 140 caractères. Très pratiques, ils ne sont cependant pas exempts de défauts. La première concerne la durée de vie : la plupart comportent une date d’expiration, qui peut varier en fonction de l’utilisation de l’adresse réduite. La deuxième s’appuie sur le côté “ opaque ” de ces nouvelles adresses : elles n’indiquent pas la destination finale de l’internaute. Il peut alors se retrouver sur une page contenant du matériel pornographique ou des programmes malveillants capables de compromettre la sécurité de son ordinateur.Enfin, certains producteurs de spams se servent de ce genre de services pour poster leurs messages sur un blog ou un forum. Pour ces raisons, certains sites comme MySpace interdisent les messages contenant des adresses raccourcies
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