- Comment choisir son téléphone à vrai clavier
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
- Résultats du comparatif
Réservés il y a quelques années aux modèles professionnels, les claviers « physiques » (et non virtuels, utilisables via un écran tactile) séduisent de plus en plus le grand public. Habitués dès leur plus jeune âge à communiquer par Internet et soucieux de leur budget, les adolescents privilégient l’envoi de SMS aux appels vocaux, chèrement facturés. De ce fait, ils constituent la population la plus sensible au confort de frappe offert par un vrai clavier.
Les constructeurs ne sont pas passés à côté de cette nouvelle manne et l’on trouve dans les boutiques, à tous les prix, de plus en plus de modèles intégrant un clavier complet et des applications dédiées aux messageries instantanées, comme Windows Live Messenger, et aux réseaux sociaux de type Facebook.
Au doigt, mais pas à l’oeil
LG est l’un des principaux initiateurs de cette nouvelle mode, avec la sortie il y a plus d’un an de son KS 360 à moins de 200 euros. Mais tous les principaux constructeurs se sont lancés dans la bataille. Pour vous aider à faire votre choix, nous avons réuni huit modèles d’entrée et de milieu de gamme.
Deux principaux formats cohabitent : le modèle à clavier coulissant, le plus encombrant mais aussi le plus confortable pour la saisie, et le mobile monobloc classique, plus fin et plus léger mais dont l’écran et le clavier, de dimensions réduites et situés l’un au-dessous de l’autre, pourront gêner ceux qui ont des doigts moins agiles… et plus potelés.
Quelques modèles disposent par ailleurs d’un écran tactile, soit résistif (à utiliser avec un stylet), soit capacitif pour piloter avec précision l’appareil au doigt. Les fonctions multimédias de ces téléphones sont en revanche plutôt décevantes, particulièrement dans les domaines de la photo et de la vidéo. Cela malgré la présence, sur certains modèles, de capteurs de cinq mégapixels.
Sur les huit téléphones testés, cinq – les plus chers (de 299 à 479 euros hors abonnement) – sont compatibles avec les réseaux mobiles à haut débit 3G et 3G+. Ce sont de véritables smartphones, qui facilitent l’accès aux réseaux sociaux au travers d’applications élaborées proches de celles que l’on a l’habitude d’utiliser sur un ordinateur. Ils offrent aussi des capacités accrues en termes de navigation sur Internet et sont évolutifs (installation de nouvelles applications, mises à jour régulières visant à les améliorer ou à remédier aux bogues), grâce à leurs systèmes d’exploitation évolués : Android pour le Motorola et le LG, BlackBerry (pour le modèle RIM ou Symbian pour le Nokia).
Moins coûteux (de 99 à 169 euros hors abonnement), les trois autres modèles ignorent la 3G et se contentent du réseau Edge, beaucoup plus lent. Ce qui n’est pas forcément un problème pour des mobiles dédiés non pas au surf sur Internet, mais à des utilisations communautaires par le biais de fonctions de communication peu gourmandes en débit (e-mails, SMS, voix). Ils ne sont pas pour autant dépourvus de « clients » de messagerie (pour accéder aux comptes Gmail, Yahoo!, etc.), ni même de logiciels offrant des accès directs aux réseaux sociaux. Il s’agit toutefois, dans ce dernier cas, d’applications Java, moins rapides et beaucoup moins ergonomiques que celles des modèles haut de gamme.
Gare aux coûts cachés
Le prix de vente du téléphone hors forfait n’est pas l’unique critère à prendre compte, puisque certains appareils sont subventionnés quand on les achète avec un forfait. Ainsi, notre gagnant, le Motorola Dext, ne coûte que 1 euro pour toute souscription à un forfait Orange ; à l’inverse, le gagnant du rapport qualité/prix, le tout récent OT-808 d’Alcatel, qui ne bénéficie pas d’une subvention de la part d’un opérateur, est vendu 99 euros. Mais, avec ce dernier, le consommateur reste libre de souscrire à un forfait mensuel minimum, avec SMS inclus, par exemple, tandis que l’achat du premier à 1 euro l’oblige à s’abonner à une formule qui lui permet de profiter à fond des capacités d’un smartphone évolué, mais s’avère coûteuse (autour de 40 euros par mois). A vous de faire le bon choix au moment de l’achat, en fonction de votre budget et de vos attentes !
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