Un vidéoprojecteur miniature, l’affichage avec un taux de contraste élevé ou l’édition de journaux sur écran souple, autant d’applications futuristes… et si actuelles.
Oled : des couleurs éclatantes
Jusque maintenant, la technologie Oled (diodes électroluminescentes organiques) devait se cantonner aux écrans de petite taille, sur des baladeurs, par exemple. Samsung a récemment présenté un modèle de 40 pouces susceptible
de concurrencer les plasmas et autres LCD de grande taille. Avantage : un taux de contraste très élevé (5000:1) et un angle de vision extra-large.
Ecrans souples : à glisser dans la poche
Philips travaille à la mise au point d’écrans souples à base de circuits en plastique. D’une diagonale de 5 pouces (12,5 cm), ils s’enroulent sur eux-mêmes pour tenir dans un tube de 7,5 mm de diamètre. Ils
pourraient servir à la fabrication de journaux électroniques et même équiper des PDA flexibles, comme Ratiatus, un prototype présenté récemment par Philips.
SED : des émetteurs cathodiques miniatures pour un meilleur contraste
Comme la technique utilisée dans les écrans à tubes cathodiques (CRT), le principe du SED repose sur la projection d’électrons sur une dalle de verre recouverte d’un matériau phosphorescent. Mais à la place d’un seul et unique
canon, c’est une matrice d’émetteurs miniatures qui envoient les électrons frapper la dalle pour afficher des points lumineux (les pixels). De fait, comme sur les écrans LCD, il y a autant d’émetteurs que de points à afficher (d’où la notion de
matrice), chacun étant contrôlé indépendamment des autres. Chaque émetteur est constitué d’une fente de quelques nanomètres de largeur située entre deux pôles électriques : quand un courant est appliqué entre les pôles, les électrons circulent
et une partie est déviée vers la dalle. Le SED hérite ainsi des principaux avantages des CRT : comme ce sont les électrons qui produisent de la lumière en frappant la dalle, il n’y a pas besoin de rétroéclairage comme sur le LCD, et on obtient
ainsi un vrai noir, avec des couleurs franches et un taux de contraste élevé. En outre, il n’y a, en principe, aucun problème de temps de réponse et donc pas de phénomène de rémanence.
LCD double : deux images en une
Sharp va sans doute contribuer à la paix des ménages avec son astucieux système LCD à double affichage (photo). Le principe : placer un filtre polarisant (une ‘ barrière
parallaxe ‘) sur une matrice LCD classique pour diffuser simultanément deux images, visibles sous deux angles différents, sans interférence. Un spectateur placé à droite de l’écran peut ainsi suivre une émission pendant qu’un
second situé à droite regarde autre chose…
LCD à Led : une luminosité uniforme
Les écrans LCD actuels utilisent des sortes de néons pour leur rétroéclairage. L’ennui, c’est que ces sources lumineuses ne sont pas disposées de façon homogène, ce qui entraîne un manque d’uniformité de la luminosité sur la
surface de l’écran. La solution ? Utiliser à la place une matrice de Led pour éclairer les cristaux liquides. Nec (photo) est l’un des premiers à l’appliquer. D’autres constructeurs devraient suivre.
Vidéoprojecteurs à Led : petit et silencieux
Un vidéoprojecteur qui tient dans la main ? C’est la prouesse à laquelle sont parvenus les constructeurs Toshiba et Epson (photo) en utilisant, dans leurs modèles miniatures, des diodes
électroluminescentes (Led) en lieu et place d’une lampe d’éclairage. Comme les Led sont plus petites, on gagne en encombrement. Et comme elles dégagent moins de chaleur, il n’y a plus besoin de bruyant ventilateur…