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Comment ça marche et lequel choisir ?

– Pour le texte Pour comprimer les textes, les logiciels les plus courants profitent du fait que certains caractères ou suites de caractères sont bien plus…

– Pour le texte

Pour comprimer les textes, les logiciels les plus courants profitent du fait que certains caractères ou suites de caractères sont bien plus fréquents que les autres. En français, par exemple, les lettres E, S et R reviennent plus souvent que Q, Z ou K. Dans un fichier texte, chaque caractère occupe un octet, soit huit bits.
Un programme exploitant l’algorithme de Huffman n’utilisera que deux ou trois bits pour stocker un E, quitte à en prendre dix pour stocker un Z, beaucoup plus rare.D’autres techniques font appel à un lexique. Dans ce cas, le logiciel remplace telle ou telle chaîne de caractères par son emplacement dans le dictionnaire.

– Pour les fichiers multimédias

La compression des documents en noir et blanc (télécopies, documents numérisés…), qui ne sont que des suites de points, utilise souvent l’algorithme RLE (pour Run Length Encoding).
Exemple : si le point blanc vaut 0 et le point noir 1, la ligne 00001111111110011111 sera comprimée en 04190215, le logiciel se bornant à comptabiliser le nombre de points identiques et consécutifs. Appliqué à un document simple, le procédé peut faire gagner jusqu’à 90 % de place.Des techniques analogues servent pour les images complexes ou les photographies, avec des résultats inférieurs. Dans les domaines de la vidéo et du son, les techniques sont plus variées.
Les plus efficaces traitent les séquences dans leur globalité plutôt qu’image par image ou seconde par seconde, pour tirer parti d’un plan fixe ou d’une note tenue.

Une partie de la Naissance de Vénus, de Botticelli. Le fichier (600 Ko) n’est pas comprimé.

La même image, en JPEG, avec une compression de 50 %. La dégradation est imperceptible (fichier de 25 Ko).

Toujours la même image, en JPEG, avec une compression de 99 %. L’altération est manifeste (fichier de 4,3 Ko).








– Choisissez le bon format

  • Fichier texte ou programme

    Les standards de compression sont : ZIP, ARJ, TGZ, StuffIt.
    Le format ZIP est devenu un standard sur PC, comme StuffIt sur Mac. TGZ, lui, s’est imposé sous Linux. La plupart de ces logiciels connaissent plusieurs algorithmes et choisissent le meilleur selon les cas.

  • Dessin, diagramme, présentation

    Les standards de compression sont TIFF comprimé, GIF, PNG.
    Préférez ces formats si votre image comprend peu de couleurs. Si vous voulez la publier sur le Web, GIF et PNG sont incontournables, ce dernier préservant en outre les couleurs originales.

  • Photographie

    Les standards de compression sont : JPEG, PNG.
    Le JPEG est le format standard pour la photo, à condition que l’on accepte une petite perte de qualité de l’image (voir l’encadré ci-dessus). Le PNG peut être utilisé, mais il est moins efficace.

  • Son, musique

    Les standards de compression sont WAV, MP3, ASF (Media Player), RealAudio.
    Standard sous Windows, le WAV peut être comprimé ou pas. Les formats les plus récents compriment mieux, parfois au détriment de la qualité. MP3, ASF et RealAudio permettent l’écoute ‘ en direct ‘ sur le Web.

  • Vidéo

    Les standards de compression sont AVI, QuickTime, ASF (Media Player), MPEG2, RealVideo.
    Pour un CD-ROM, QuickTime ou AVI sont tout indiqués. L’AVI rassemble sous sa bannière une série de formats différents. Incontournables : RealVideo et ASF pour le Web ; MPEG2 pour le DVD ou la vidéo numérique.

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La rédaction