Il y a déjà plusieurs années, nous avions mis en place un PGI. Nous avions alors précisé aux directions utilisatrices et à la direction générale que nous ne pourrions attendre de notre futur système de gestion ni gain financier, ni gain
opérationnel, si nous ne faisions pas l’effort de réfléchir, voire de modifier notre organisation parallèlement à cette mise en ?”uvre.L’opération, rondement menée, a permis de tenir les coûts et les délais, mais, bien sûr, aucune direction utilisatrice, qu’elle soit opérationnelle (achats, ventes, logistique) ou fonctionnelle (RH, comptabilité),
n’a accepté la moindre évolution organisationnelle ; tout devait être ‘ comme avant ‘ (quelle subtile définition des besoins !).En clair, après une année de travail, de sueurs et de larmes, nous avions remplacé notre ancien système par un PGI à la norme ISO, ce qui n’était déjà pas si mal. Aujourd’hui, deux ans après le démarrage, ces mêmes
directions utilisatrices défilent tour à tour dans mon bureau, sous la pression des réductions de coûts exigées par la direction générale.Pourquoi donc un PGI, au demeurant fort coûteux, ne leur permet pas de réaliser des économies, comme elles étaient en droit (quel droit ?) de l’attendre ?Eh bien il n’y a ni magie, ni miracle à attendre, l’automaticité des gains n’existe pas. Sans un difficile et rigoureux effort d’amélioration de leur organisation, ces directions ne doivent pas
s’attendre à ce que le PGI (qui n’est qu’un outil plus ou moins sophistiqué) se substitue à leurs décisions et règle à leur place les problèmes auxquels elles n’ont pas voulu s’attaquer au moment opportun.* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Green…Prochaine chronique mercredi 29 octobre
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