Il existe aujourd’hui de nombreux hébergeurs gratuits de sites personnels. Mais le service proposé ne correspond pas toujours exactement au souhait des webmasters en herbe. En effet, certains veulent éviter la présence systématique d’un bandeau publicitaire, d’autres ne souhaitent pas que leurs données soient basées sur les serveurs de l’hébergeur, ou bien encore leur site n’est que temporaire (un événement familial, par exemple).Certains internautes préféreraient donc héberger leur site Web sur leur ordinateur personnel. Créer un site n’est pas très difficile, car il existe de nombreux logiciels pour le faire. Mais il faut ensuite que les internautes puissent y accéder, et donc leur donner une adresse.C’est là où réside toute la difficulté : la seule adresse dont dispose un abonné à Internet, pour sa machine, est celle d’une adresse réseau, ou adresse IP, qui est de type 160.92.123.78. Seul problème, elle change régulièrement. Difficile dans ces conditions de permettre à ses connaissances de se connecter au site.Guillaume Masquelier, un jeune webmaster lillois, a développé un service gratuit, baptisé ComeToMe, qui permet de contourner le problème. Ce dernier fournit à l’abonné une adresse Web du type http://www.cometome.fr.st/MONCOMPTE, et assure la correspondance entre cette adresse et l’adresse IP de l’ordinateur hébergeant le site.Dans le détail, les choses sont à peine plus compliquées. Pour que ComeToMe connaisse l’adresse IP de l’ordinateur, il suffit au démarrage de la machine d’aller surfer sur une page Web de ComeToMe, ou bien d’utiliser un petit logiciel à installer sur son ordinateur (uniquement pour le système d’exploitation Windows).
Les défauts de ce nouveau service
Le premier bémol, et non des moindres : certains fournisseurs d’accès à Internet (FAI), comme Noos, interdisent à leurs abonnés de transformer leur PC en serveur Web ou FTP. Une lecture détaillée des conditions générales d’utilisation de son FAI est donc recommandée avant de souscrire à ComeToMe.Le deuxième problème, et qui est d’ailleurs à l’origine de l’interdiction de Noos, vient du transfert des données. En effet, à chaque fois que quelqu’un se connecte au site Web hébergé sur l’ordinateur, il télécharge en fait des données (les pages HTML, des images, etc.), de la machine hébergeant le site vers la sienne. Cela compte alors dans le trafic en upload. Or Noos et Wanadoo Câble, par exemple, limitent ce trafic à 250 Mo et 500 Mo par mois respectivement. Chaque méga-octet supplémentaire est ensuite facturé quelques francs.
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