Comme les rumeurs le prédisaient, Comdirect compte bien se séparer de ses filiales en France et en Italie cette année. Le courtier allemand garde toutefois bon espoir de dégager un bénéfice au niveau du groupe en 2002.” Les affaires n’ont pas répondu à nos espoirs de parvenir au point mort dans le délai convenu dans ces deux pays “, explique la première société de courtage en ligne en Europe dans un communiqué. ” Cet ajustement opéré, nous nous concentrerons sur les marchés allemand et britannique, sur lesquels nous avons une position de force “, a déclaré le président du directoire Bernt Weber.” Nous sommes persuadés que nous trouverons des acquéreurs à la fin de l’année. Les discussions donnent des signaux positifs “, a déclaré Bernt Weber. Tout en précisant que trois sociétés étaient intéressées par la filiale française, et deux par la société italienne. Weber a ajouté que l’activité italienne pourrait être fermée si aucun acquéreur n’était trouvé.
Accélerer le passage à l’équilibre
Il a ajouté que la filiale britannique est proche de dégager des bénéfices. ” Nos opérations britanniques seront rentables dans un avenir prévisible. Cela ne s’applique ni à la France ni à l’Italie “, a-t-il détaillé, affirmant qu’un tel bénéfice s’expliquerait notamment par une structure de coûts moins lourde.” Globalement, nous comptons que Comdirect Allemagne affiche un résultat positif en 2002, et nous avons bon espoir de parvenir à un résultat positif pour l’ensemble du groupe “, a noté Weber. L’annonce de la décision de vendre les filiales déficitaires a satisfait les marchés. Vers 9 h 15, le titre gagnait ce matin plus de 4 %, à près de 11 euros à la Bourse de Francfort.Aujourd’hui, certains parient sur le fait que Comdirect pourrait changer d’actionnaires. Le mois dernier, sa maison mère, Commerzbank, avait fait savoir qu’elle ne laisserait pas éternellement en l’état ses filiales non performantes et qu’elles seraient soit vendues, soit fermées.” La vente des activités française et italienne est une très bonne nouvelle. Cela devrait très certainement se traduire par une amélioration considérable des résultats 2002, et pourrait faire de Comdirect le plus solide des trois grands courtiers “, estime Alexander Kachler, analyste à la banque privée Merck Finck & Co à Munich.A ce jour, Comdirect revendique 12 800 nouveaux clients au troisième trimestre, tout en faisant état sur cette période d’une perte avant impôt de 12,9 millions d’euros sur la même période. Le produit des commissions, principale source de profit du groupe, a diminué par rapport au trimestre précédent à 18,265 millions d’euros, juste en deçà des prévisions.Les analystes prévoyaient une perte imposable de 19,75 millions d’euros et un produit des commissions de 18,50 millions. Au deuxième trimestre, Comdirect a publié une perte avant impôt de 18,7 millions d’euros.
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