Le Tablet PC est l’une des vedettes du Comdex. En grande partie parce que Bill Gates en personne a vanté les mérites de ce portable sans clavier, à l’occasion de son discours d’ouverture. Mais rien ne presse pour Microsoft. Le prototype présenté par Bill Gates ne devrait pas être commercialisé avant l’été 2002.Pourtant, d’autres sociétés n’ont pas attendu la firme de Seattle pour s’engouffrer sur ce nouveau créneau. Il suffit de parcourir le salon pour s’en convaincre. Casio, Hitachi et Fic y font la démonstration de leurs produits. Mais c’est Qbe qui semble avoir poussé le concept du Tablet PC le plus loin. La société américaine commercialise déjà deux produits, Genus et Cirrus, et s’apprête à lancer un troisième modèle, le Vivo, à la fin du troisième trimestre de l’année prochaine.
A utiliser en toute circonstance
Comme les Web Pads, ces appareils se présentent sous la forme d’une ardoise dotée d’un écran tactile. Mais leur rôle ne se limite pas à l’accès à Internet. Il s’agit en effet de véritables PC, tournant sous Windows 98 ou Millennium, renfermant un disque dur, jusqu’à 256 Mo de mémoire, un processeur Celeron ou Pentium III et même un lecteur de CD-ROM pour certains modèles.Sur le stand de Qbe, on affirme que ” ces appareils sans clavier peuvent avantageusement remplacer les portables dans certains cas. On peut les utiliser en toute circonstance, à tout moment et n’importe où. Ce n’est pas le cas d’un portable. Pour saisir du texte, il faut le poser sur une table et ouvrir le clavier “.Les Tablet PC de Qbe offrent un autre avantage par rapport aux notebooks : on peut les utiliser en mode paysage ou portrait, en fonction du document à afficher.Afin de combler l’absence de clavier, Qbe a fait appel à la reconnaissance d’écriture et à la reconnaissance vocale. Pour entrer du texte, il suffit de dessiner les lettres à l’écran avec un petit stylet. Le logiciel de reconnaissance d’écriture de Qbe est plus performant que celui des Palm, puisqu’il ne requiert pas l’apprentissage d’un alphabet simplifié. Il est cependant incapable de s’adapter à un rythme d’écriture rapide.Autre possibilité : la dictée vocale. Le logiciel Voice Xpress, de L&H, effectue automatiquement la conversion en texte. La méthode est cependant moins efficace. Pour convaincre le grand public, il faudra impérativement améliorer ces technologies de reconnaissance. L’engagement de Microsoft pour ces nouveaux produits va peut-être y contribuer.
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