Finie la loterie des moteurs de recherche. Visiblesite, spécialiste du référencement ne fait payer que si le site apparaît dès la première page. C’est à partir de l’observation des résultats obtenus sur les douze principaux moteurs de recherche que cette société française élabore ses factures. “Nous sommes sûrs de ce que rapporte un client, car nos sites apparaissent sur la première page dans 40 % des cas en moyenne”, explique Pierre Ruaz, président-directeur général de Visiblesite.Le référencement classique ?” c’est-à-dire sans garantie d’un bon positionnement ?” est facturé environ 160 euros par trimestre. Pour la même durée, le tarif du référencement Platinium est, lui, établi sur une base de 6 000 euros par nom de domaine et pour apparaître sur les premières pages de cinq moteurs de recherche. Si le nombre de citations en première page est inférieur, le client verra sa facture diminuer en proportion. En revanche, s’il se trouve supérieur, le client sera surtaxé.
S’adapter aux moteurs pour y figurer en bonne position
Même s’il arrive que certains sites soient plus difficiles à placer que d’autres, Pierre Ruaz affirme qu’il n’a jamais essuyé un échec total. “Nous ne refusons personne, mais nous savons que certains dossiers, plus difficiles que d’autres, paieront moins. C’est le jeu, mais il rapporte toujours quelque chose.” Aujourd’hui, Visiblesite peut se vanter de référencer les noms de domaine de groupes tels les AGF, Etam ou Arte et de travailler en sous-traitant pour des agences web. Si l’on veut apparaître en bonne position sur les moteurs de recherche, il faut connaître leur fonctionnement et s’y adapter. L’exercice est difficile, puisqu’il consiste, pour chacun des moteurs, à décrire son site de façon pertinente et à l’associer à une série de mots-clés, qui permettront de mieux l’indexer. Visiblesite propose même d’utiliser un panel d’internautes pour affiner encore sa prestation.Néanmoins, avec un tarif trimestriel de 6 000 euros, son offre est comparable à celle que proposent les moteurs eux-mêmes. Google, par exemple, facture 5 000 euros par trimestre sa formule “lien commercial”. Lancé depuis peu dans le but de renflouer les caisses de l’Américain, ce lien sponsorisé apparaît dans un bloc coloré nettement visible sur toutes les pages de la recherche. Reste à savoir s’il vaut mieux apparaître en première place sur un seul moteur de recherche ou bien être noyé dans la première page sur plusieurs.
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