” Fin 2000, nous avons décidé d’installer un intranet. Nous manipulions alors énormément de documents issus de nos divers services : administration, bureau d’études, etc. “, se souvient Christophe Chevalier, responsable informatique de Comatelec. Afin que tous les collaborateurs puissent accéder à cet intranet, le spécialiste de l’éclairage public et industriel, qui a notamment équipé les abords du Stade de France et les Champs-Élysées, travaille parallèlement sur la réorganisation des postes de travail et notamment sur ceux des ateliers, alors simples – mais coûteux – terminaux de codes à barres.Conseillée par la SSII Infocentre, qui se chargera de la maîtrise d’ouvrage, Comatelec choisit une architecture matérielle basée sur des clients légers Compaq et un réseau local radio à la norme 802.11. “Nous avons déployé 25 postes de travail sous Windows Terminal Server Edition, équipés de douchettes de codes à barres. Côté réseau, nous utilisons du matériel Intermec”, détaille Christophe Chevalier. Quant à la configuration logicielle, ce sera Business Connector Web, édité par Imecom Group. Cet outil de création de sites web génère automatiquement les pages à partir de répertoires particuliers d’un serveur NT ou d’un spool d’impression. Les documents de tous types sont automatiquement convertis au format XML, mis en page au format HTML et publiés sur l’intranet. “Les fournisseurs de contenu n’ont qu’à enregistrer leur document dans le bon répertoire pour le voir publié dans l’intranet !”, se félicite Christophe Chevalier.L’essentiel des données provient du PGI de Baan. Dans ce cas, les documents sont récupérés par le logiciel dans le spool d’impression. Des bannières HTML placées en en-tête contiennent le type de document et les informations nécessaires à sa mise en page. Fin 1999, Comatelec s’était déjà équipé d’un système similaire, Document Messaging, édité également par Imecom Group. L’objectif, automatiser l’envoi des fax à partir du PGI. “Le service des achats, principal utilisateur du fax, a estimé économiser jusqu’à douze heures par semaine, soit deux heures pour chacun des six salariés du service achats ! De quoi faciliter le passage aux 35 heures, pour un coût inférieur à 10 000 euros”, précise le responsable informatique.
Un coût total de 63 000 euros ht
Quant à l’intranet, il permet d’économiser deux heures par semaine et gagne en fiabilité avec une mise à jour en temps réel des informations. L’intégration du logiciel a demandé une petite phase de développement pour adapter l’ergonomie de l’intranet aux besoins de Comatelec. Au total, la réorganisation du poste de travail (réseau radio compris) et la mise en place de l’intranet auront coûté 63 000 euros ht. Dans ce coût est inclus le prochain projet prévu par Comatelec, qui devrait être opérationnel dès la fin mai. Il s’agit cette fois de commander le banc de contrôle électrique à partir des postes de travail.
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