La société girondine est sous le coup d’un redressement judiciaire avec une période d’observation de six mois. Son PDG, Jacques Saubade, reste en fonction. ‘ Nous n’avons qu’une seule
dette : 3 millions d’euros à notre fournisseur Sagem. Celui-ci nous proposait un rééchelonnement sur huit mois, ce qui était insuffisant. Nous avions une commande de 250 000 modules qu’il a refusé de fabriquer tant que nous
ne remboursions pas notre dette. Pourtant, Sagem avait été un partenaire commercial fantastique ‘, explique Jacques Saubade.
Recentrage sur le sans-fil
Reste que la société a enregistré un chiffre d’affaires en net repli (14,8 millions d’euros en 2002). En 1996, à son apogée, elle réalisait un CA de 182 millions de francs (27,50 millions d’euros)
avec la vente de modems. Mais dès 1997, la perte de son principal client (Apple) fait fondre de moitié ses revenus. La tentative de diversification avec l’@Max, un terminal dédié à
l’accès Internet commandé par France Télécom, s’est soldée par un échec.Aujourd’hui, COM One se recentre sur les solutions sans fil, et notamment Bluetooth, pour les terminaux industriels. ‘ Fin février, nous avons atteint 60 % de notre CA prévisionnel pour
2003 ‘, affirme Jacques Saubade.
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