Après les boucles locales de Paris et de Lyon, le poulain – traduction française de Colt – d’outre-Manche poursuit son petit bonhomme de chemin dans l’Hexagone. Il a ainsi décidé d’ouvrir une boucle locale dans la cité phocéenne. Considérée comme l’une des villes les plus créatrices d’entreprises par Damien Neyret responsable régional de Colt, Marseille était, après Paris et Lyon, l’étape évidente dans le plan de marche de l’opérateur. Il y déploie donc une boucle locale en fibre optique d’une quinzaine de kilomètres pour un montant de 50 millions de francs. Une étape d’autant plus évidente que Colt reconnaît ne se focaliser que sur les secteurs géographiques les plus rentables du territoire. Ainsi, quand l’opérateur annonce que sa couverture sera nationale dans le courant de cette année, il précise que cela concernera surtout des zones d’activité suffisamment dense pour qu’il s’y intéresse. ‘ Je ne me sens pas coupable de cibler ces dernières, étant donné que je verse près de 10 millions de francs par an à France Télécom au titre du service universel ‘, se justifie Claude Olier, directeur général de Colt France.
Lenteur ou prudence ?
Sur sa lenteur de déploiement (3 boucles locales en quatre ans), Colt ne fait pas de mystère. ‘ On ne veut pas se lancer partout avec tous les services. D’autres ont essayé et se sont un peu cassé le nez ‘, commente Claude Olier. Ainsi, l’opérateur était présent dans la région Paca, avant l’ouverture de sa boucle locale, mais juste par le biais de son offre de téléphonie par accès indirect. Dès les premiers raccordements à sa nouvelle boucle (prévus pour le milieu du mois d’avril), les clients pourront choisir les offres d’interconnexion de réseaux locaux, d’accès à Internet, ou encore, de téléphonie locale… Parmi les premiers clients marseillais de l’opérateur, on compte notamment la banque Martin Maurel et la Barclays.
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