Colt exploite aujourd’hui en propre des boucles optiques urbaines à Amsterdam, Barcelone, Berlin, Bruxelles, Cologne, Düsseldorf, Francfort, Genève, Hambourg, Hanovre, Lyon, Londres, Madrid, Marseille, Milan, Munich, Paris, Rome, Rotterdam, Stuttgart, Turin, Vienne et Zurich. Toutes ces boucles sont évidemment interconnectées entre elles à travers un réseau longue distance SDH de 8 000 km, pareillement exploité en propre. Les entreprises qui y sont raccordées peuvent ainsi profiter d’un service d’interconnexion haut débit de réseaux locaux, dit Euro-Lan. Mais ce n’est qu’une étape. À fin 2001, Colt prévoit d’avoir des boucles optiques dans 32 villes d’Europe. Celles-ci seront alors interconnectées par un réseau SDH de 15 000 km. Déploiement auquel l’opérateur consacrera un investissement total de 22,4 MdF.Ces boucles sont destinées à devenir des plates-formes multi-service complètes. Déjà sept d’entre elles (Amsterdam, Francfort, Londres, Milan, Madrid, Paris et Berlin) accueillent ce que l’opérateur appelle des Internet Solution Centres, sites d’hébergement et de connectivité directe à son backbone IP. Ces centres devraient être au nombre de 24 début 2002. Ils réclameront un investissement total de 4,8 MF et seront réalisés avec des partenaires techniques comme Inktomi, StorageNetworks, HP, Cisco Systems, Keynote, BMC Software… Celui de Paris se compose en réalité de deux sites (Wattignies dans le 12e arr. et Bessières dans le 17e), qui proposent un total de 800 racks. Un troisième centre de plus de 10 000 m3 est déjà programmé. Il pourrait entrer en service début 2001. Dès à présent, Colt héberge en France plus de 500 clients, dont TF1, Gaumont, Zdnet, Aucland, Chez.com, Rue du commerce, Compaq, Sony, Anyway, Caramail, Spray, Auféminin, ClubMed, L’Express… Les boucles urbaines de Colt sont enfin destinées à servir de tête de pont pour le dégroupage. En France même, ces préparatifs vont bon train avec des expérimentations lancées à la fois à Paris-Turbigo et Vélizy. Colt devrait donc être fin prêt en janvier prochain pour l’ouverture des premiers services DSL totalement dégroupés.Depuis six mois, il propose une offre InterAccess DSL, basée sur le service Turbo DSL d’accès au circuit virtuel ATM de France Télécom. Disponible dès à présent dans les départements 01, 42, 69, 75, 91, 92, 93 ainsi que dans les régions Midi-Pyrénées et Alsace (en attendant Lille, Bordeaux, Nantes et le 78 à fin 2000), cette offre InterAccess DSL aurait déjà conquis plus de la moitié du marché de l’Internet rapide professionnel. Ailleurs en Europe, les ambitions sont les mêmes. Colt fournit déjà des services DSL dégroupés à Düsseldorf, Berlin et Amsterdam. Il les étendra prochainement aux villes de Berlin, Cologne, Francfort, Hambourg, Hanovre, Munich, Rotterdam, La Haye et Utrecht. Ils se compléteront de services de boucles locales radio, en partenariat avec des opérateurs autorisés. D’ici à 2001, Colt a prévu de consacrer à ses infrastructures DSL un autre investissement de 4,8 millions de francs.Pour mémoire, rappelons les autres services proposés par l’opérateur en Europe : des services de bande passante dédiée urbains, nationaux et/ou internationaux, des services de bande passante commutée Frame Relay et/ou ATM, un service d’interconnexion de réseaux locaux à débit natif, un service d’interconnexion de réseaux et de PABX, le mirroring sur site déporté, l’interconnexion de tables de change urbaines, la diffusion de flux dinformations boursières, le mirroring des salles de marché, la diffusion de flux numériques et analogiques, le stockage de données en réseau, la téléphonie commutée entrante et sortante, des numéros gratuits, à tarification locale ou à coûts partagés, des services voix-données aux opérateurs télécoms ainsi que des prestations Internet à destination des fournisseurs de services Internet (www.colt-telecom.fr).
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