Ala fin de 1993, Colt ouvrait sa première boucle locale à Londres. En 1996, l’opérateur a commencé à déployer des MAN (Metropolitan area networks) dans différents centres d’affaires européens avec un même objectif : proposer de la transmission de données, puis de la téléphonie et des services Internet, aux entreprises, aux opérateurs et aux ISP. ” Nous voulons offrir une qualité de service irréprochable, supérieure aux standards du marché “, souligne Claude Olier, directeur général de Colt France. Aujourd’hui, Colt dispose de ses propres réseaux d’accès local ?” fibre optique, technologies SDH (Synchronous digital hierarchy), ATM et Frame Relay ?” dans dix-huit villes de neuf pays, interconnectées aux infrastructures des opérateurs nationaux et reliées via des liaisons louées à GTS-Carrier Services. Au premier semestre 1999, le chiffre d’affaires du groupe a atteint 180 millions de livres, soit 119 % d’augmentation par rapport aux six premiers mois de 1998. En France, où après Paris et Lyon la boucle locale de Marseille sera prête en fin d’année, Colt prévoit, pour 1999, un chiffre d’affaires de plus de 420 millions de francs.
18 milliards de francs investis en trois ans
Le trafic des données hauts débits explosant et les prix chutant, le marché se consolide autour des opérateurs d’infrastructures. Colt accélère donc son déploiement européen et investira 18 milliards de francs en trois ans, dont 70 % pour la construction de boucles locales, avec un objectif de trente à quarante villes opérationnelles à la fin de 2001. Les 30 % restants seront consacrés à la construction d’une infrastructure interurbaine paneuropéenne d’une capacité de plusieurs térabits par seconde et dont les coûts sont partagés avec Level 3, qui entrera en service en juin 2000. ;
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