D’après IDC, 90 milliards d’euros ont transité par les places de marché européennes en 2001. C’est peu dire que le développement du marché e-business incite aux transactions interentreprises ! Acheteurs et fournisseurs peuvent profiter des avancées technologiques pour mettre en place les infrastructures utiles à ces opérations. Commerce One, même si ses prévisions de chiffre d’affaires ont été revues à la baisse de près de 20 %, occupe une place de choix dans les solutions de commerce électronique B to B.
Un réseau de plus de 160 places de marché
Sa plate-forme MarketSite permet de développer des places de marché ; et sa solution MarketSet, avec son actionnaire SAP, d’offrir des services professionnels. L’annonce, le 15 janvier, d’une rupture avec SAP marque surtout l’intention de ce dernier d’offrir ses propres solutions, ce qui rappelle les ruptures d’IBM avec son ex-fournisseur Arriba. L’accès au réseau Global Trading Web, qui compte plus de cent soixante places de marché, était aussi en cause. Au départ, avec BuySite, Commerce One proposait des solutions d’approvisionnement (e-procurement), sur des Intranet, aux services d’achat des entreprises. Solutions qui n’ont pourtant pas souffert de l’essor des places de marché et de leurs services associés.Collaborative Procurement permet ainsi de passer d’une simple application, facilitant les commandes et automatisant certaines tâches, à des fonctionnalités d’interaction dynamique entre les partenaires, comme de lancer des enchères ou de négocier en ligne. Il offrira à terme d’évoluer vers une place de marché privée. Derrière le pare-feu de l’entreprise, Collaborative Procurement met en contact direct les fournisseurs ou les partenaires stratégiques par des connexions point à point, ou en utilisant des places de marché, pour profiter des catalogues électroniques disponibles et des services de Global Trading Web.Cette solution, temps réel et bidirectionnelle, couvre la gestion des achats, du référencement au paiement. Au niveau de l’e-procurement, un workflow, représenté graphiquement, fixe les règles du circuit d’approbation des achats. Un contrôle interactif des modifications des commandes, des prix et de l’émission d’avis de livraison offrent une traçabilité des opérations.Le module s’intègre aux ERP du marché, via le kit IP/CDK de développement des interfaces, et aux back-offices. Pour le suivi des paiements, Ansfac (module de service développé par la place de marché Answork) est chargé d’automatiser la transmission des factures électroniques (et d’obtenir de meilleures conditions de paiement) et d’y intégrer les services financiers. Le Contractor Management gère les processus d’approbation ; fournit des tableaux de bord comparatifs des prestataires en ligne (temps et dépenses) et une traçabilité budgétaire avec mise en évidence des écarts ; et assure le paiement électronique.
Le portail d’achat automatise les tâches
Enfin, le portail d’achat fait le lien entre acheteurs et fournisseurs à partir de MarketSite Builder, et automatise les tâches. Il dispose d’outils d’autopublication de catalogues ; et gère les bons de commande, les avis de livraison et les factures. Le module Auction lance des appels d’offres auprès de nouveaux fournisseurs et organise des enchères dynamiques.
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