Référence des jeux de rallye, Colin McRae Rallye s’ouvre, avec cette sixième édition baptisée Dirt, vers de nouvelles disciplines. Logique, puisque, après avoir écumé le championnat du monde
des rallyes pendant près de vingt ans, son inspirateur, le pilote écossais Colin McRae, s’est tourné vers le rallye raid.Outre les classiques WRC de rallye, on peut donc piloter des buggies, des gros 4×4, des camions, et bien sûr des véhicules d’exception comme la Lancia Stratos, la 205 T16 mais aussi de façon plus surprenante l’Audi TT et la
Lotus Exige. Côté décor, on a droit à des rallyes sur asphalte et sur terre (mais pas sur neige ni sur glace !), des circuits mixtes de rallye cross ou de larges pistes de rallye raid.Mais les lieux sont un peu fades : faute de licence officielle, les courses se déroulent dans des endroits peu ou pas connus. N’espérez pas trouver une spéciale officielle du RAC ou le col du Turini. Seule la mythique
course de côte de Pikes Peak est reproduite avec fidélité.
Un glissement vers l’arcade
Le mode carrière est le point de passage obligé pour progresser. Au fil des courses, on remporte des points pour accéder aux suivantes. Et selon le niveau de difficulté choisi parmi cinq, le porte-monnaie grossit plus ou moins vite.
L’argent sert à acheter des voitures pour participer aux épreuves : 46 modèles sont disponibles et, à chaque niveau de la carrière, plusieurs disciplines sont proposées. Impossible, donc, d’échapper à l’une d’elles, mais on peut se
concentrer sur le rallye via des courses simples ou un mini championnat du monde.Cette multiplication des disciplines et des véhicules est, entre autres, à l’origine du glissement du jeu vers un mode arcade qui ne plaira pas à tous. La conduite est simplifiée ?” on glisse presque aussi mal sur la terre
que sur l’asphalte ?” et piloter une petite Clio ou un gros Pajero n’est pas trop différent. Heureusement, au volant d’un monstrueux Kamaz ou d’une légendaire Stratos, on sent qu’on n’a pas n’importe quoi entre les mains.S’il est donc difficile de parler de vraie simulation, le jeu n’est pas pour autant très simple à prendre en main. Une manette est fortement recommandée, voire un volant, afin d’éviter le syndrome du zigzag permanent risquant
d’affecter les joueurs au clavier.Ce ne sera pas, hélas, le seul achat nécessaire : sans un micro très puissant doté d’un processeur à 2 ou 3 GHz et d’une carte graphique haut de gamme de dernière génération type GeForce 8800, il faudra se contenter de
définitions du genre 640 x 480 points et oublier les réglages additionnels. Dommage car, en définition maximale, les décors sont très beaux et la gestion des détails comme les salissures et les ‘ accrocs ‘ sur la
carrosserie est bluffante. En fait, pour bien profiter de Colin McRae Dirt, mieux vaut y jouer sur console !
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