Né il y a dix ans, le serveur de Macromedia est aujourd’hui un environnement de développement constitué d’un langage de tags (CFML), de composants fonctionnels de haut niveau, et d’un serveur
J2EE (JRun 4). Livré nu, cet environnement doit être complété par un éditeur de code tel que Dreamweaver pour être opérationnel.ColdFusion vise donc les utilisateurs sans compétence Java, habitués à Dreamweaver, et qui souhaitent développer des applications J2EE à interfaces HTML, Flash ou les deux. Il permet d’assembler et de configurer des composants à
l’aide du langage CFML, sans avoir à écrire une seule ligne de code en Java (elles sont générées lors du déploiement).Cette version 7 sépare très clairement la logique de constitution des écrans (assemblage des composants, description, etc.) de leur restitution (choix d’un format tel que Flash, HTML, DHTML, etc., et d’une charte graphique
associée). Le développeur peut ainsi générer à la volée un formulaire ou un écran complet au format désiré en indiquant un simple paramètre au serveur d’applications.
Une plate-forme de reporting
Macromedia s’appuie sur cette fonctionnalité pour présenter ColdFusion MX 7 comme un socle idéal pour construire des applications de reporting. Un éditeur de rapports, baptisé ColdFusion Report Builder, fait son apparition. Il
assiste le développeur dans la création de modèles de formulaires d’états, et de documents à imprimer aux formats PDF et FlashPaper 2 (format propriétaire de Macromedia). Les impressions peuvent être calées au millimètre.Trois versions du serveur sont disponibles : Standard, pour les applications départementales non critiques ; Enterprise, qui intègre les fonctions clés pour un déploiement critique (choix du serveur d’applications,
gestion de la montée en charge, etc.) et Developer, une version ‘ entreprise ‘ limitée à un processeur et à deux connexions simultanées.
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