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Cofiroute augmente ses débits optiques

Fin 2000, la société autoroutière a procédé à une refonte de son réseau optique SDH pour en augmenter considérablement le débit de transport. Exit donc les anciens routeurs DEC. Désormais Cofiroute roule sur du Cisco.

La refonte du réseau optique privé de Cofiroute a été réalisée sous la maîtrise d’ouvrage de RCS, filiale intégration de réseaux de Télécom Réseaux Services. Le projet d’évolution a démarré fin 1999, et avait pour but d’augmenter les débits sur les anneaux SDH, et de s’affranchir des anciens routeurs multiprotocoles de Digital. Le déploiement a duré moins de trois mois, et s’est terminé en janvier dernier.

“Nous commencions à être techniquement limités, explique Romain Crémel, responsable réseau de Cofiroute. Les débits dont nous disposions, suffisaient à peine pour nos applications métiers et ne nous permettaient pas d’évoluer vers des solutions avancées comme la visioconférence. De plus, le suivi des routeurs DEC était de moins en moins assuré.”

Pour les équipements, Cofiroute a choisi d’implémenter sur l’ensemble du réseau des routeurs Cisco Systems (7507 et 7513 sur les sites principaux et 2600 sur les gares de péage). Ainsi, l’autoroutier a pu porter à 155 Mbit/s le débit de la boucle primaire et à 8 Mbit/s celui des anneaux secondaires qui interconnectent les cinquante-deux gares de péages. En lieu et en place des liaisons 64 kbit/s antérieures.
Le nouveau réseau servira à transporter aussi bien des données informatiques, que la vidéo et la téléphonie. Il assurera également le transport de nouvelles applications internes et de gestion des transactions de péages telles qu’Optimag (SAP) ou Business Object. Une nouvelle application sera également mise en place pour le traitement global de la chaîne transactionnelle du péage.
Pour chaque domaine d’utilisation, la bande passante est allouée de manière indépendante. Aussi l’informatique disposera-t-elle d’un débit réel de 8 Mbit/s sur l’anneau primaire et de 2 Mbit/s sur chaque gare de péage.
Pour la gestion de la QoS, Cofiroute a rejeté le mapping de classes de services IP sur ATM et a préféré recourir à une gestion directe de bout en bout sur TCP-IP, en s’appuyant sur le protocole de routage CBWFQ, préconisé par l’intégrateur.
Depuis le début de l’année 2000, RCS s’impose sur le secteur autoroutier : outre Cofiroute, l’intégrateur a également conduit des projets de réseaux pour la SAPRR (Société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhônes) et la SANEF (Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France). RCS est aujourd’hui présent sur 75 % de ce marché (www.cofiroute.fr) (www.rcs.fr).

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La rédaction