Lancé commercialement par le Crédit mutuel en début d’année, ce système de paiement sécurisé inédit s’appuie sur le concept de la carte virtuelle. Un numéro de carte bancaire est généré dynamiquement tout spécialement pour procéder à un achat sur le web et est non réutilisable par la suite. Il s’agit, non pas d’une évolution technique majeure, mais d’un moyen destiné à rassurer l’internaute hésitant.Éditeur de la plate-forme de paiement Epsum, Schlumberger Sema a donc décliné sa solution modulaire avec Codalio, un système dédié à la carte virtuelle. La solution inclut donc les modules Carte virtuelle et Enrollment, de l’éditeur. S’appuyant sur une suite de classes Java, la solution peut être déployée sur tous types de systèmes dotés d’une JVM. Si Schlumberger Sema opte le plus souvent pour des serveurs IBM Netfinity sous Linux, le choix du Crédit mutuel s’est tourné vers des plates-formes NT. Deux machines ont ainsi été déployées par la banque avec un dimensionnement initial de 250 000 utilisateurs.Lancé à la fin de l’été 2001, le projet a été testé en in-terne auprès des employés de la banque avant sa sortie commerciale. L’essentiel des développements a porté sur le raccordement de la plate-forme au serveur émetteur de la banque, ainsi qu’à son intégration au système de banque à domicile.
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