Il y a cinq ans, nous avons déployé une solution logicielle complète intégrant toute la chaîne fonctionnelle de notre activité, avec notamment l’interface comptable et la partie B-to-B sur Internet. Harcelés par les mastodontes
de l’édition de PGI, nous avons opté pour un développement spécifique qui colle parfaitement à notre activité.Ce choix marginal avait été jugé audacieux par d’autres sociétés du groupe qui utilisaient des produits packagés moins risqués. Mon choix serait-il le même si je devais entreprendre ce projet aujourd’hui ? Sans
hésitation : oui ! Comme dans beaucoup de domaines, les choix ne sont jamais soit bons soit mauvais ; ils découlent d’un ensemble d’avantages qui l’emportent sur les inconvénients de façon purement subjective.Ainsi, notre logiciel maison hébergé sur un AS/400 est multiplate-forme. Il nous a permis de développer un module Web avec Linux à partir d’outils open source sans remettre en cause le reste de
l’architecture.Côté maintenance, nous ne gérons que la hot line et les mises à jour du langage de programmation, qui représentent une dépense minime par rapport aux prix pratiqués par les ténors du PGI. Les évolutions sont menées
en interne par des groupes de travail transversaux, qui réalisent des minicahiers des charges très précis, garantissant la mise en ?”uvre aussi bien sur le plan fonctionnel que financier. Côté technologie, nous ne sommes pas à la traîne !
Libérés des choix des éditeurs, nous avons accès avant les autres aux nouveautés, que nous mettons en ?”uvre suivant nos besoins réels.Et nous avons atteint un autre objectif : apprendre à nous prendre en charge, compter sur la valeur de chacun et la conserver au sein de l’entreprise.* MM. Red, Grey, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leurs expériences.Prochaine chronique mercredi 2 novembre
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