Pour son premier tour de table, au mois de décembre 1999, Clust.com avait rassemblé quelque 15 millions de francs auprès de partenaires comme Galiléo, Partech, ou Viventures.Joël Palix, président du conseil d’administration de la société Clust.com, parlait alors d’une indispensable “expansion européenne sur les cinq principaux marchés européens ,
avec un objectif clair : contrer Let’sBuyIt, l’un des poids lourds du marché, d’origine suèdoise “. Et ce, même si le prix d’entrée pour implanter une équipe dans un pays et communiquer était alors d’au moins vingt millions de francs.Quelques mois plus tard, c’est un tout autre son de cloche qui prévaut. Clust.com est toujours dans l’attente d’une deuxième levée de fonds, et ce développement à l’international se trouve ” ralenti “, de l’aveu même de Joël Palix .Clust.com, spécialisé comme l’américain Priceline.com dans les enchères inversées, a su s’imposer au niveau médiatique, en profitant de l’éclosion de sites d’achats groupés dans le paysage Internet français. Mais surtout grâce à la personnalité de Joël Palix, ancien directeur du développement Internet aux Trois Suisses.Comme beaucoup de jeunes pousses, Clust.com doit aujourd’hui faire des choix décisifs, et une certaine logique financière reprenant le dessus, la société doit se rapprocher “d’un modèle économique plus classique”, seul moyen de conforter l’engagement des investisseurs. Ces derniers réclament désormais “une rentabilité à échéance plus brève”, explique Joël Palix.Pour y parvenir des partenariats générateurs d’audience ont été conclus avec des portails tels que MSN, AOL France, Spray, iFrance ou Nomade.Clust.com revendique aujourd’hui quelque 150 000 utilisateurs réguliers. Mais les résultats financiers ne sont pas encore à la hauteur de ses ambitions.Les responsables de l’entreprise évoquent discrètement un chiffre daffaires mensuel de 2 millions de francs.
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