Ces deux clés servent exactement à la même chose : interdire l’accès aux intrus à une borne Wi-Fi (une box Internet entre autres). Par exemple, aux personnes indélicates qui voudraient télécharger du contenu illégal à partir de la connexion de leurs voisins. Le seul moyen d’utiliser un tel réseau protégé est d’entrer cette clé Wep ou WPA. La différence entre les deux systèmes de protection d’échange sans fil de données tient à leur degré de sécurité.
Les clés WPA, c’est mieux
Le problème avec le Wep, c’est que les pirates ont trouvé une faille qui permet de le “ craquer ” en quelques secondes. Le WPA, et surtout sa version 2, reste, pour l’instant, inviolé. Il est donc à privilégier impérativement.En WPA, pour parvenir à trouver le mot de passe, les pirates n’ont pas d’autre solution que de tester toutes les combinaisons possibles, ce qui peut prendre des semaines, sauf si le mot de passe est mal choisi, comme un prénom ou une année, par exemple. Les pirates essayent en priorité de tels mots de passe dits “ faibles ”, grâce à des bibliothèques de millions de mots courants. Et réussissent dans ce cas à faire sauter la protection en quelques heures. C’est la raison pour laquelle il est capital de choisir un mot de passe long comportant des caractères pris au hasard.Pour savoir si vous êtes connecté en WPA ou en Wep, dans la Barre des tâches de Windows, cliquez sur l’icône Wi-Fi, symbolisée par un petit ordinateur surmonté d’une vague d’ondes. Dans la liste des réseaux qui s’affiche, repérez votre connexion Wi-Fi. En dessous figure l’inscription Réseau sans fil sécurisé. Si elle n’est pas suivie de WPA, c’est une clé Wep que vous utilisez
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