Ils auraient pu l’intituler ” beaucoup de bruit pour rien “, mais McAfee (Network Associates) a préféré ” faible visible “ pour désigner les virus qui ” se caractérisent par l’attention souvent disproportionnée qu’on leur prête “.Il s’agit typiquement des virus autour de la Coupe du monde 2002 ou de la chanteuse Shakira. Ils ne représentent pas un grand risque pour les ordinateurs, mais ils risquent surtout de faire beaucoup parler d’eux.
Distinguer bruit et dangerosité
” Il y a eu trop de communication autour de virus peu dangereux, parce qu’ils étaient liés à l’actualité ou à une célébrité, explique François Paget, chercheur chez Network Associates. Il devenait difficile de s’y retrouver. “De là est née lidée de revoir la nomenclature de dangerosité. Deux nouvelles catégories sont apparues : ” faible-visible ” (low-profiled, en anglais), et ” élevé-épidémie ” (high-outbreak, en anglais).Ce dernier représente le risque le plus grand. Les virus Nimda, Melissa ou Loveletter rentrent dans cette catégorie.Autre innovation du classement : la séparation des risques pour les particuliers et pour les entreprises. Les premiers ayant tendance à ne pas mettre à jour régulièrement leur antivirus, les seconds étant plus concernés par les virus se propageant par les réseaux locaux ou les serveurs Web.
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