Classement par critère

1. Rapidité

Les tests de rapidité révèlent la supériorité des imprimantes qui traitent les quatre couleurs en une seule passe (modèles de Xerox, Lexmark et OKI) sur celles qui nécessitent quatre passages (Epson, HP et Minolta-QMS). Avec ces dernières, près de quatre minutes sont nécessaires pour imprimer en couleur notre document Word composite de 20 pages A4, soit une vitesse d’environ 5 p/min. Cette vitesse est doublée, voire quadruplée, avec les imprimantes “une passe”. C’est la C910dn de Lexmark qui est la plus rapide pour imprimer le document Word mais elle est battue par la Phaser 2135 N de Xerox et la C9200dn d’OKI pour le document PDF de 27 pages A4 et la photo au format A4. Le temps d’impression de la photo au format A3 varie de 26 à 29 secondes pour les imprimantes “une passe” (vitesse de 2 p/min environ) contre 73 à 130 secondes pour les autres modèles.

2. Qualité

Les tests de qualité d’impression ne révèlent pas d’écarts très importants entre les modèles. Pourtant la C9200dn, vraiment décevante en présence de photos, ne conviendra que pour la bureautique. De plus, elle manque de fidélité dans le rendu des couleurs. La meilleure note pour les photos récompense une imprimante à quatre passages, l’AcuLaser C8500 d’Epson. Hormis celle-ci, qui pose problème pour les petites polices de caractères, les modèles testés obtiennent de bons résultats pour l’impression du texte. Les graphiques bénéficient d’un bon traitement malgré quelques difficultés pour l’impression d’un graphique en noir et blanc avec des aplats pour les modèles de Lexmark, Xerox et HP.

3. Facilité d’emploi

L’affectation d’une adresse IP sur le réseau s’effectue sans problème par le panneau de contrôle. L’installation des pilotes à partir du CD-ROM fourni est encore perfectible. C’est avec la Phaser 2135 N de Xerox et la C910dn de Lexmark qu’elle s’effectue le plus facilement. La lisibilité des panneaux de contrôle est bonne, mais on regrette l’absence de mot de passe chez Epson, Lexmark et Minolta-QMS (en option). Le changement des cartouches est aisé, l’opération consistant souvent à ouvrir une porte et à remplacer la cartouche vide. Les bacs à papier sont bien conçus, sauf celui de Minolta-QMS. Enfin, notre test de bourrage a échoué pour les imprimantes d’Epson, de HP et de Xerox.

4. Administration

Les modèles ont été livrés avec un logiciel d’administration. Les serveurs HTTP internes permettant l’accès à la plupart des paramètres de l’imprimante avec un navigateur Internet se généralisent. Ceux d’Epson, de HP et de Lexmark nécessitent l’installation de composants supplémentaires au niveau du navigateur, comme une applet Java. L’ouverture du capot, l’absence d’une cartouche, le bourrage et le manque d’encre (sauf pour Lexmark) provoquent une remontée d’alerte HTTP vers le navigateur. Mais, les remontées d’alertes administrateur sont parfois incorrectes, voire inexistantes, en cas de coupure du lien réseau. Les modèles sont compatibles TCP/IP et NetWare mais ceux de HP et d’OKI ne gèrent pas IPP.

5. Environnement

Ce critère considère la consommation électrique des imprimantes en marche (pendant la première minute d’impression) et en veille, ainsi que leur niveau sonore. On constate des écarts importants entre les modèles sans établir un lien entre les notes et la technologie d’impression utilisée (LED ou laser, une passe ou quatre passes). Les modèles de Minolta-QMS et d’OKI sont assez silencieux. La meilleure note de consommation est obtenue par Lexmark. Notons la consommation élevée en veille de la Xerox, de l’OKI et, dans une moindre mesure, de la HP.

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