” Ce changement de stratégie est nécessaire, compte tenu du climat financier actuel. “ Bertrand Bigay, PDG et fondateur de Cityvox, une start-up d’informations locales, a récemment annoncé un troisième tour de table de 15 millions de francs ainsi que la fermeture de ses bureaux à l’étranger.En septembre dernier, Cityvox levait 40 millions de francs. A l’époque, Bertrand Bigay investissait pour développer son concept de city guides de Londres, Madrid et Berlin.” Nous savions déjà qu’il nous faudrait lever 45 millions de francs au printemps 2001 pour que chaque site puisse devenir rentable “, ajoute Bertrand Bigay. Or l’argent n’est plus aussi facile à trouver.Financé par les investisseurs du second tour de table, le troisième tour de 15 millions de francs est destiné à donner une assise au site français : “Avec cet argent, nous pouvons rassurer les clients en leur montrant que nous n’allons pas disparaître dans les prochains mois “, estime Bertrand Bigay.Les bureaux étrangers seront en revanche fermés, et les 30 personnes qui y travaillent remerciées. “Cette situation est difficile. Nous faisons de notre mieux pour aider ces employés. Nous leur écrivons des lettres de recommandations, par exemple “, insiste Bertrand Bigay.Ce dernier espère atteindre le point mort d’ici septembre : “Notre business model est toujours basé sur la conception et sur l’hébergement de sites pour les commerçants. Nous commençons également à vendre du contenu. Nous avons quatre ou cinq contrats de un million de francs en négociation à l’heure actuelle “, ajoute-t-il.Les 70 employés français sont donc épargnés, jusqu’à la prochaine échéance financière, à l’automne 2001.
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