La Renault R5 E-Tech se vend plus que la Citroën ë-C3, de quoi montrer que la recette d’un design néo-rétro fonctionne, bien plus que l’on ne le croit. Pourtant plus chère que sa concurrente aux Chevrons, la citadine électrique au Losange est en train de tracer une nouvelle stratégie, que certains concurrents cherchent à suivre, et qui lui a valu le prix de Voiture de l’année 2025. De quoi faire changer d’avis les responsables de Citroën, qui après avoir longtemps nié le retour de la 2 CV, réfléchissent aujourd’hui à son design néo-rétro.
Une nouvelle 2 CV n’arriverait pas tout de suite, mais si son développement se confirme bien, alors celle-ci viserait 2028, ce qui coïnciderait avec le 80ème anniversaire du modèle.
C’est en tout cas ce qu’affirment les journalistes britanniques d’Autocar, qui, s’appuyant sur une source haut placée de chez Citroën, annoncent qu’un retour aux sources est discuté pour renouer avec les 30 ans de carrière de l’icône française. Plus fou encore, Citroën chercherait à jouer la carte du rétro plus que du néo, et donc écarter le côté moderne comme a cherché à le faire Renault avec la R5 E-Tech. De quoi, certainement, justifier une simplicité au service des coûts de fabrication, et de la philosophie de ces modèles d’antan, qui avaient participé au succès de la marque pour offrir une voiture au peuple.
Quelle place pour une 2 CV électrique dans la gamme Citroën ?
À l’heure actuelle, une plateforme pourrait déjà accueillir cette remplaçante de la 2 CV. Il s’agirait du châssis partagé au sein du groupe Stellantis comme la C3 ou la Fiat Grande Panda. Pour que les prix baissent encore par rapport à une C3, Citroën pointait du doigt les batteries des voitures électriques. Peut-être que son accord de production en Espagne avec les Chinois de CATL pourrait permettre de faire baisser cette facture à terme. La 2 CV électrique viendrait ainsi se positionner entre une Citroën AMI et une ë-C3, soit entre 7 990 et 23 300 euros. En face, elle se placerait en rivale avec la Dacia Spring et la Leapmotor T03.
En attendant, Citroën va profiter de 2025 pour lancer une nouvelle version plus abordable de la nouvelle ë-C3. À l’instar de Dacia, le plan sera d’intégrer une plus petite batterie, pour atteindre une autonomie de 200 km et un prix sous les 20 000 euros, sans bonus écologique déduit. Elle sera prête à concurrencer la future Renault Twingo, et préparer le terrain à cette potentielle 2 CV.
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Source : Autocar